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Ligue Francophone Belge de Badminton – Réflexions

Les clubs arment le bras qui va les battre.

Déjà évoqué ici, les clubs aiment se punir. On ne peut pas analyser autrement la situation, ou alors leurs représentants ne lisent pas les nouveaux règlements qui leur sont soumis lors de l’Assemblée Générale annuelle !

Interclubs de Ligue (art. 618) :

J’ai relevé déjà deux équipes de clubs ayant subi une sanction de forfait pour avoir utilisé plus que la moitié de joueurs prêtés. Ces clubs sont des clubs qui comptent pourtant : BAD79 (Messieurs 2a) et BC CARDINAL MERCIER (Mixte 1).

Est-ce que le règlement reflète l’esprit des joueurs et des clubs ? Le prêt est-il un transfert provisoire d’un an ? Ou est-ce autre chose ? Pour l’Assemblée, le joueur prêté n’est pas un joueur comme les autres !

Inscriptions aux tournois :

J’entends de nombreuses plaintes sur l’augmentation des coûts d’inscription dans les tournois. Ce sont les représentants des clubs qui ont approuvé cette nouvelle « taxe » de 1,50€ par joueur inscrit. Comme conseillé, les organisateurs font payer cette charge aux participants. Equitable ? Peut-être pas tout à fait. Auparavant la LFBB se rétribuait par une taxe par jour et par terrain. Maintenant, certains organisateurs font payer leur taxe tournoi par les joueurs 

Le coût des volants :

Le badder aime payer puisque très peu semblent d’accord d’utiliser la règle « volants à charge du perdant » déjà évoquée ICI. Tous sont persuadés de la malhonnêteté de l’autre, ce qui ne laisse pas de doute sur leur propre mentalité !

Exemple : www.csbw.fr 8eme-tournoi-wittelsheim-2011

Nous avons la chance d’avoir un prix relativement stable des volants plume. Je ne parle pas de la qualité. Mais cela ne saurait pas durer éternellement. Quand j’ai commencé à jouer en plume (fin des années 70), un tube valait 600 BEF (15€).

*Chanson de Boris Vian : http://youtu.be/AxpGNj1GTBo

Ligue Francophone Belge de badminton - juillet 2011

Le Logis est privé de son European Chocolate Championship.

Le club de Badminton du Logis à Woluwe (Bruxelles) se dit « victime collatérale » du règlement LFBB. Pour situer les choses un petit rappel, pour pouvoir organiser un tournoi en Belgique francophone, le club organisateur doit posséder au moins un arbitre officiel parmi ses membres. Le club bruxellois vient d’apprendre quelques semaines avant son 15^e tournoi qu’il ne pourra pas organiser son European Chocolate Championship (compétition internationale pour amateurs) cette année parce que « son arbitre de club »  a été déclare d’office « non-actif » pour la saison 2011-2012 par la Ligue Francophone Belge de Badminton.

Le Logis est ici la victime collatérale d’une sanction sur laquelle il n’a pas de réelle emprise. « Son arbitre » a été informé de son statut d’inactif, mais par contre le club n’en a pas eu copie et son membre indélicat n’a pas jugé bon de prévenir son club qui subit de plein fouet la sanction.

Le secrétaire du club Le Logis nous donne quelques informations : « Il existe une règle qui dit que cet arbitre doit avoir été actif durant la saison précédente, et ainsi rapporter des "points d'arbitrage" au club, pour pouvoir prétendre à l'organisation du tournoi.  Par "activité", la Ligue entend par là : avoir presté en tant qu'arbitre dans deux tournois.  Cette vérification s’effectue en toute fin de saison.

Il s'avère que pour la saison passée notre arbitre aurait bien été convoqué à deux reprises et que celui-ci aurait refusé ces deux convocations en motivant ces absences à l'avance.  La ligue semble alors avoir accepté ces motifs d'absence.

Comme vous le voyez, j'emploie le conditionnel car, dans les faits, il n'existe aucune publication ni de convocation, ni d'acceptation ou refus de celles-ci, ni de décompte des "points d'arbitrage".  Les clubs ne sont pas tenus au courant de tout ceci par courrier, par email ou par une publication quelconque.  Et il est vrai que le règlement n'indique rien à ce sujet.  Il faut aussi noter que les informations d’envoi/réception de ces éléments avec notre arbitre divergent entre la Ligue et l’arbitre.

C'est donc ici que se situe notre problème : notre arbitre a décidé, en son âme et conscience, en connaissance des règlements et des implications de sa non-activité, de ne pas prester suffisamment durant deux saisons de suite.

S'en serait suivi, pour la saison 2009-2010, l’envoi d’une lettre par la Ligue lui indiquant qu'il recevait un blâme (ce qu'il nie avoir reçu), suivie d'une lettre en fin de saison 2010-2011 lui signifiant une autre sanction ayant un impact direct sur les finances du club (déclarer “non-actif” d’office pour la saison suivante = pas de tournoi l’année suivante encore).  Ces deux courriers ont été adressés à l'arbitre mais pas au club.  Le club les a découvert après avoir été "condamné" à verser une amende et se voir interdire d’organiser son tournoi pour manque de prestation de son arbitre en 2010-2011. »

Le club du Logis étudie les possibilités de pouvoir faire un recours à cette décision qui on le comprendra hypothèque les finances du club.

Encore une fois, la loi est la loi, la commission fait appliquer les règlements qui ont été votés par l’ensemble des clubs lors de l’Assemblée Générale annuelle. Manifestement, certains arment le bras qui va les battre.

Pour avoir assisté à de très nombreuses reprises aux A.G. de la Lfbb, il y a des représentants de club qui ne comprennent pas le rôle qu’ils y viennent jouer. Ces règlements, ces décisions, ces votes vont influencer la vie de leur club et de leurs membres. Quand je vois que certains ouvrent le samedi matin leur enveloppe avec ce qui va être décidé dans les minutes qui suivent, il ne faut pas faire l’étonner, si certains règlements sont mal ficelés, ou inappropriés !

Le tournoi du Logis était initialement programmé les 1^er et 2 octobre 2011. Il a été retiré du calendrier des tournois.

District Hainaut - Vincent Hecquet - Mise au point

Pourquoi aller en sélection de Ligue jeunes ?

J’ai entendu qu’on me faisait le reproche à la Ligue Francophone Belge de Badminton de ne plus envoyer de jeunes du district Hainaut en sélection de Ligue (Lfbb).

Par contre, on m’a aussi rapporté que les jeunes venus de l’entraînement du district Hainaut étaient systématiquement exclus de la sélection par l’entraîneur, sauf niveau indiscutable.

Où est le vrai ? Où est le faux ? Sans doute une incompréhension à la base ! Certainement, une absence de travail d’équipe au sein de la commission entraînement.

Dans l’article précédent ( http://masterbad.skynetblogs.be/archive/2011/08/01/reponse-de-masterbad-a-la-lfbb.html) , les quelques noms cités montrent que par le passé, et encore maintenant, les jeunes du Hainaut ont peuplés les sélections jeunes Lfbb.

(photo Vincent Hecquet avec Julie Ars - 2006)

Dans les premières années, mon objectif était d’intégrer un maximum de jeunes du district Hainaut-Namur dans les sélections Lfbb de jeunes U11, U13, U15 et ensuite U17, U19 ou Seniors. (remarque : les 3 dernières catégories n’existent plus que dans le cadre du CFES ou du Top Sport à Liège).

Beaucoup de plaintes, de critiques des parents sur l’organisation générale des entraînements Lfbb, la communication, l’attitude de certains entraîneurs ont été un grand frein dans l’envie des parents et des enfants de rejoindre la structure Ligue. Maintenant, je veux dire hier, je leur disais qu’il est toujours enrichissant d’apprendre avec une autre personne, de faire de nouvelles expériences, de côtoyer les meilleurs ou un plus haut niveau.

Mais s’ils me demandent : que font-ils en sélection de Ligue jeunes ? Comment cela se passe au Cfes ? Je leur réponds : « Je ne sais pas, je ne suis pas informé, tous ce que je vois, ce sont les résultats. Tu peux aussi les voir ; à toi de te faire ton opinion ! »

Le CFES (Centre de Formation pour Elites sportives) est une réelle avancée pour le badminton belge francophone. C’est une vraie opportunité pour le jeune qui vise le haut niveau. Ce qui me semble moins bien, c’est l’exclusion.

D’autres moyens, d’autres chemins doivent être possibles en Belgique francophone. Actuellement, le CFES trouve une part de sa performance, de sa justification parce qu’elle ne peut être contestée par l’extérieur, par un joueur qui n'est pas "dans le système". Des joueurs hors CFES, comme c’est le cas dans les catégories inférieures (U11, U13, U15) doivent pouvoir rejoindre son groupe d’âge pour des sessions d’entraînement, des stages ou des sélections et contester sur le terrain la primauté des joueurs CFES. Cela pourrait donner des stimulants au groupe, permettre une évaluation et, qui sait, aussi favoriser le recrutement.

Ligue francophone belge de Badminton – juillet 2011

Réponse de Masterbad à la LFBB.

La Ligue Francophone Belge de Badminton (Lfbb) a choisi de ne plus collaborer avec Vincent Hecquet (alias Masterbad-Photo avec Stéphanie et Maïlys) pour l’entraînement de jeunes du district du Hainaut à partir de la nouvelle saison. Motif : certains commentaires sur le blog Masterbad ne plaisent pas à la Direction Technique(commission entraînement) ni au Conseil d’Administration de la Lfbb. Ils n’acceptent pas que leurs décisions ou choix ne reçoivent pas de commentaires favorables de « leur employé ». C’est un point de vue !

Historique :

J’ai repris les entraînements du district qui s’appelait alors Hainaut-Namur en 1999. A ce moment, l’entraînement du district était accueilli par le club de Mont sur Marchienne. Je l’ai déplacé au Centre Adeps La Marlette à Seneffe, plus central pour l’ensemble des 2 provinces, les extrêmes étant Mouscron et Ciney.

Après une saison avec un groupe de jeunes U11 à U15, j’ai scindé l’entraînement de district, avec l’accord de la commission, en 2 groupes, un groupe U11/U13 et un groupe U15, toujours à Seneffe, les mercredis et les samedis matin. Le groupe U15 voit passer Julie CANNUYER et Kevin VERVAEKE.

Très vite, je me rends compte que 2 séances par mois pendant 7 mois ne peuvent répondre au défi du badminton moderne. La Ligue refuse et refuse toujours de développer ses districts. Avec l’accord de Dominique KAISER, alors président de la Lfbb, mais sans sa responsabilité, je développe un programme complémentaire pour les 2 groupes comprenant un entraînement hebdomadaire de septembre à fin avril ainsi qu’un calendrier de compétitions, environs 6 à 7 tournois de jeunes par saison avec coaching, principalement en Flandre.

Le district Hainaut-Namur voit progresser Présence BEELEN, Sarah GARIN, Justine GODFROIT, Manon GOISSE, Alexia RAEYMAEKERS, Manon VERVAEKE, Mathilde WAUTERS ou Simon EECKHOUDT, Maxime MOREELS, Nathan VERVAEKE, pour les plus connus.

Situation actuelle :

Ce travail, la Lfbb me demande de l’arrêter sans compensation. Douze années à construire des groupes qui progressent et se succèdent. Je devrais les abandonner sur la susceptibilité de quelques uns ? Pour rappel, depuis 2004 le site Masterbad est actif sans ne jamais avoir reçu aucune mise en garde officielle.

Conclusion :

En conséquence, il m’apparaît légitime de vouloir conserver le fruit d’un long travail. J’ai donc décidé de poursuivre, sans l’appui de la Lfbb, l’ensemble de la structure que j’ai développée. Les jeunes pourront continuer s’ils le veulent à s’entraîner et progresser avec moi. Les organisateurs de tournoi pourront toujours compter sur la participation de mes groupes à leur tournoi.

La structure Masterbad Group :

Le Masterbad Group propose aux joueurs de club, à partir de 15 ans, un entraînement hebdomadaire à Havré (Mons) dans les installations provinciales de Hainaut Sport Jeunesse, ainsi qu’un entraînement mental, l’analyse vidéo et le coaching en compétition.

Le Masterbad Youth Group se compose de 2 groupes :

-   un groupe U15 qui s’entraîne au Centre Adeps de Seneffe, une séance hebdomadaire avec suivi de coaching dans les tournois.

-   Un groupe U11/U13 qui s’entraîne à Mons, une séance hebdomadaire, il bénéficie de l’aide de séances de Brain Gym par un maître spécialisé et du coaching en tournois de jeunes.

Un Masterbad Mini Group débute en septembre pour les tous jeunes badders de 5 à 8 ans, 20 séances annuelles de Mini Badminton à Mons avec un nouvel entraîneur orienté MiniBad.

Masterbad Blog News :

La Lfbb vient de me donner ma totale liberté d’écrire sur le Masterbad blog. Je tenterai d’utiliser cette liberté avec objectivité et dans un esprit constructif. Je n’ai pas la prétention de faire changer les choses. Le pouvoir est détenu par les administrateurs dela Lfbb et par leurs électeurs : les clubs. L’Assemblée Générale annuelle permet d’interpeller le Conseil d’Administration sur ses choix, les décisions des commissions ; de les refuser si la majorité juge que ce n’est pas dans son intérêt. L’élection des administrateurs permet d’encourager ou de sanctionner un administrateur. L’Assemblée Générale de 2011 a introduit une nouvelle donne : la déclaration de la politique de la ligue pour l’année. Fini les blancs seings. La ligne directrice devra être donnée et suivie. C'est aux représentants des clubs de jouïr de leur pouvoir.

Fédération Française de Badminton – 1^er juillet

On dit : Je fais du Bad !

La Fédération Française de Badminton change de nom et de logo : ce sera maintenant : F.F.BaD .

En mal de reconnaissance médiatique, malgré ses 156.000 licenciés, pratiquement autant affiliés en milieu scolaire, malgré l’organisation des Championnats du Monde à Paris en 2010, le Badminton manque de visibilité en France (chez nous aussi).

La fédération française a confié la tâche à une équipe de marketing, pour un nouveau logo, une nouvelle communication et un nouveau nom. FFBa, l’ancien nom, n’était pas directement identifiable : Fédération Française, oui mais de quel sport ? Basket, Base-Ball,… BAD, à sans doute, paru plus clair. On ajoute un D pour …. Dynamique ! ?

2 plumes (Bleu et Rouge) entourées de 2 autres plumes sur fond blanc forment le drapeau tricolore.

Nom commun aussi chez nous, BAD fait donc une rentrée officielle comme diminutif de Badminton. Tu avais déjà BADzine, SoliBAD, ... MasterBAD. Tu as maintenant FF BAD.

Je vais au Bad, tu fais du Bad, nous jouons au Bad.

Vlaamse Badminton Liga – 27 mai 2011

Hans VAN CAUWENBERGH – nouveau président VBL.

L’assemblée générale de Vlaamse Badminton Liga a élu Hans VAN CAUWENBERGH à sa présidence le 27 mai dernier. Depuis la nomination en 2010 de Edgard VERPOORTEN à la présidence de la Fédération Belge de Badminton, la direction de la Ligue flamande était assurée par les 2 vice-présidents, un consensus n’avait pas été trouvé pour désigner la bonne personne. Une année de réflexion a été mise à profit.

Hans VAN CAUWENBERGH a participé aux réunions du conseil d’administration de la Ligue flamande pendant une année. Il en connait maintenant les rouages. Hans VAN CAUWENBERGH est officier de l’année belge, où il s’occupe du sport. Il est affilié au club de Hebad dans la province de Limbourg.

Commission Classement LFBB – 4 juin 2011

Opération coup de balai dans les classements.

La grande purge de juin 2011.

ILS ONT FAIT FORT ! C’est  la chute.  Je ne me décide pas pour le titre de cette chronique.

40 badders B1 descendent B2

31 badders B2 descendent C1

176 badders C1 descendent C2

198 badders C2 descendent D

Nous avions été prévenus, mais personne n’a demandé notre avis. C’est une première année. Pas de résultats, tu descends. Si tu ne fais pas 5% des 5 meilleurs, tu descends. Oui mais et si je suis blessé, et si j’ai accouché, et si… ON S’EN FOUT, tu descends.

Maintenant, il va falloir assumer, il va falloir assurer.

Où est-ce qu’on va mettre tous ces badders dans les tournois s’ils décident tous de reprendre le chemin des tournois ? Est-ce qu’il ne serait pas temps de prévoir un classement supplémentaire. Comme C3 ou D1 et D2 ?

Pas de décision n’a été prise pour permettre plus de tournois sur la saison. Rien n’a été décidé pour les Championnats de Ligue (non là, je radote).

Bonne saison à tous.

Badminton World Federation – Quingdao (CHN) – 28 mai 2011

Retour en arrière sur la question de la Jupe !

Le conseil de la Badminton World Federation qui s’est réuni le 28 mai 2011 à Quingdao (Chine) à l’occasion de la Sudirman Cup. Le BWF Council  a décidé de revenir en arrière sur sa décision d’imposer la jupe (ou la robe)

pour les badders féminines. D’abord prévue d’application pour le 1^er mai, puis postposé au 1 juin suite à la contestation des joueuses, finalement sous la pression de certains joueurs (joueuses) le conseil international a décidé de supprimer la règle de la jupe.

La Fédération internationale avait assuré n’avoir pas de position sexiste avec cette décision, l’argument était essentiellement « esthétique » pour atteindre un plus large public.

Lors du Conseil international, l’opposition était venue de certains « grands » pays du badminton : Indonésie, Malaisie (2 des plus grandes nations islamiques du monde) mais aussi Chine et Inde, le conseil des Athlètes s’y était également opposé. 

Le BWF Council va se remettre au travail et préparer une nouvelle proposition. Il travaillera avec la Commission des Athlètes, les fabricants de vêtement et d’autres intervenants. Une nouvelle proposition sera présentée en décembre prochain.

Cette règle ne concernait que les compétitions internationales de niveau 3 et  plus, pas même le Belgian International. Le badminton s’est simplifié au niveau du scoring, avec un comptage (21 rally point system) identique pour les hommes et pour les femmes. Un prize money identique était la compensation pour la règle de la jupe, il n’est pas mentionné de retour en arrière pour cet aspect financier.

Au niveau des médias, le tennis féminin rencontre un gros succès. Est-ce dû aux tenues extravagantes de Venus WILLIAMS ? Ou au jeu féminin plus chatoyant que le tennis masculin ? Le débat est ouvert jusqu’en décembre, si tu as une suggestion…

Mon opinion est que le Badminton féminin mondial dispose d’un nombre important de filles à l’esthétique irréprochable, avec ou sans jupe, avec ou sans short. C’est d’abord au sein de communauté « badminton » que nous devons nous convaincre de l’intérêt de suivre les grandes compétitions. Mais pour l’instant, en Belgique, le badder n’est intéressé que par sa pratique, son petit match, son petit tournoi, pas par le spectacle de son sport.

A remarquer, quand on a doublé son temps de jeu, les filles ne se sont pas plaintes. Les filles sont passés de 2 sets de 11 points (maximum 12 en cas de prolongation) à 2 sets gagnants de 21 points (maximum 30 en cas de prolongation).

 Le double dames est à bon niveau un spectacle total, plus physique, plus technique et plus stratégique qu’un double messieurs. Il y a souvent plus d’intensité émotionnelle dans un simple dames que dans un simple messieurs. Enfin, le mixte est une combinaison parfaite, une osmose stratégie et tactique qu’on ne rencontre que dans le mixte, qu’au badminton. Bref, vive le badminton féminin.

Assemblée Générale de la Lfbb – Wierde – 28 mai 2011

Une EXTRAORDINAIRE Assemblée Générale de la Ligue.

Nous avons vécu ce samedi 28 mai la plus extra-ordinaire assemblée générale dela Ligue FrancophoneBelgede Badminton que j’ai pu suivre. De mémoire, j’en ai vécu beaucoup, presque toutes depuis 1978; et avant la scission, j’accompagnais mon papa aux A.G. dela Fédération Belgede Badminton à la Maison d’Erasme à Bruxelles.

Pour ceux qui ne souhaiteraient pas tout lire, je résume l’essentiel pour le commun des badders :

Les compétitions C2 (tournois) se joueront en volants en plume à partir du 1 juin 2011.

Pour ceux qui s’intéressent à la vie du badminton francophone, en voici le compte-rendu.

L’A.G. 2011 fut extraordinaire, car c’est la première assemblée générale qui ne soit pas dirigée par son président, Harold GRANDJEAN. Harold était absent et non excusé. Probablement, ici, nous avons atteint un point de non retour.

Toute l’assemblée a été orchestrée par Serge VANCAUWENBERGH, trésorier dela LFBB. L’essentiel de l’Assemblée Générale ayant pour objet l’adoption, ou non, d’une révision complète des statuts, et de l’ensemble des règlements dela LFBB. Cettetache fut menée avec maestria par Gilles LAGUESSE, master of ceremony. Un administrateur sortant et démissionnaire tenant le strapontin pendant la majorité de la réunion, voilà un beau paradoxe.

 Exceptionnelle par sa durée, l’A.G. a commencé vers 9h15 pour se terminer après 15h. Soit près de 6 heures d’exposés et de débat.

Serve VANCAUWENBERGH en préambule a déploré le manque d’élan de la LFBB par le passé. Cette assemblée devrait insuffler une nouvelle dynamique; de nouveaux statuts, comme déjà expliqué, avec plus de démocratie. Les nouveaux règlements intègreront les nouvelles technologies de la communication.

Projet « Pole Club » :

Frédéric MAWET, directeur technique francophone, a présenté son projet « Pole Club ». Ce projet pour le développement du badminton pour les plus jeunes (de 6 à 14ans) s’articule sur le développement des structures d’entraînement jeunes des clubs, qui s’appelleront « Pole » et recevront l’aide financière de la Ligue FrancophoneBelgede Badminton. Les « écoles de jeunes » des clubs qui adhéreront au projet recevront un label, selon certains critères : Pole club performance, pole club entraînement et pole club loisir. La LFBB a dégagé un budget de 15.000 € pour ce projet. Les clubs ont reçu un dossier, s’ils sont intéressés, ils peuvent s’adresser à Frédéric MAWET  (mawet@lfbb.be ) ou à la Maison des Sports de la province de Liège (section Badminton) rue des Prémontrés, 12 – 4000 LIEGE.

Les Statuts :

Les nouveaux statuts, déjà présentés ici, ont été approuvés par les clubs. Le grand changement est l’élection directe des 2 vice-présidents et du Trésorier. Ce sera pour 2012. La gestion journalière dela Ligue Francophone de Badminton sera assurée par « un bureau » qui se réunira mensuellement, les administrateurs tiendront conseil seulement tous les 3 mois. Les mandats d’administrateur ne dureront plus 4 ans mais 2 ans, seul le Président est élu pour 4 ans, mais devra donner sa vision de la Ligue sur 4 ans.

La création d’un nouvel organe appelé : « Consortium des clubs » a été adoptée. Cette organe consultatif sera formé de représentants de clubs, il y en aura 1 par district. Ils feront le lien entre les clubs et le conseil d’administration. Plus de démocratie, je vous disais.

Les Règlements :

Les règlements ont pour l’essentiel tous été adoptés. Pour les interclubs Ligue, le comptage des points pour le classement des divisions restera inchangé, la proposition de modification n’a pas été acceptée. Par contre, la stratégie des rencontres pourra être modifiée, la composition de l’équipe pourra se faire en 3 phases, avant la rencontre, après les doubles et avant les mixtes.

Volant en plume ou synthétique :

Une des interpellations de club concernait l’adoption du volant en plumes pour les catégories inférieures (C2 et D). En fin de séance, la majorité des représentants des clubs aspiraient à finir au plus vite. La pratique du badminton en volant en plume pour C2 fait l’objet de discussion depuis 1993, comme l’a rappelé Jacques DETERVILLE. Il faut croire que le sujet était mur.La catégorie C2 jouera en plume la saison prochaine, une décision prise par une large majorité. Par contre,la catégorie Ddevra encore attendre.

Gilles LAGUESSE est à féliciter pour son travail, ainsi que les autres intervenants; il est à remercier aussi pour sa présentation très vivante et convaincue.

Est-ce une nouvelle aire qui commence pour la LFBB ? Cela nous le saurons dans un an, ou plus…

Françoise MOTART près élection est redevenue administratrice. Vincent CRATZBORN est réélu. Qui sera le remplaçant de Gilles LAGUESSE, vice-président ?

Assemblée Générale de la LFBB – samedi 28 mai 2011

Quels sont les enjeux de la prochaine A.G.de la Ligue FrancophoneBelgede Badminton ?

Comme chaque année, l’Assemblée Générale dela Ligue FrancophoneBelgede Badminton se tient à la fin du mois de mai, elle marque la fin de la présente saison et le début dela suivante. L’A.G. désigne ses administrateurs, approuve (ou pas) les décisions de gestion du Conseil d’administration, vote l’application de nouveaux règlements, et élit les nouveaux administrateurs.

Pour l’heure, 4 administrateurs se retirent ou se sont retirés : Thierry DUFRASNE, Véronique DUPARQUE, Gilles LAGUESSE et Françoise MOTTART. Nous y reviendrons sans doute. Il faut seulement tenir en mémoire qu’avec le départ de deux éléments féminins, la LFBB n’est plus en règle vis-à-vis de la mixité de son conseil pour l’Adeps.

L’Assemblé Générale 2011 est importante car l’ensemble de ses statuts et règlements ont été revisités. Gilles LAGUESSE, administrateur démissionnaire, a réalisé un gigantesque travail de révision de tous les textes dela Ligue FrancophoneBelgede Badminton.

Que faut-il retenir des propositions de modification ?

Statuts :

Le principal des modifications des statuts concerne la durée des mandats d’administrateur, 2 ans plutôt que 4. 2 ans est un terme plus court qui devrait permettre, selon Gilles LAGUESSE (photo), à plus se concentrer sur un objectif. 4 ans peut paraître trop long pour certain.

Le Président garde une durée de 4 ans pour son mandat, mais on va lui demander de présenter un projet de politique générale avec des objectifs à atteindre. Plus de chèque en blanc.

Un souci de représentativité supplémentaire est présent dans ces nouvelles propositions. Au sein des administrateurs élus ou candidats, les futurs nouveaux articles imposent d’avoir au moins un membre par district et pas plus de deux administrateurs membres d’un même club.

La notion de district devra être définie. Un district est une province ? Une sous région ? Je n’ai pas trouvé où étaient définies les zones géographiques des districts.

Les règlements :

Règlements d’ordre intérieur :

Quelques modifications sur des délais, des moyens modernes de communication (courriel, Internet,…) en sont l’essentiel.

Au sein du conseil, les postes de Président, des 2 vice-présidents et du trésorier feront l’objet d’un vote spécial lors de l’Assemblée Générale. Le poste de Secrétaire Générale n’est pas évoqué. Actuellement la LFBB a une secrétaire générale rémunérée, c’est l’option actuelle, mais elle n’est pas imposée par les règlements.

La grande nouveauté est la création du Consortium des clubs ! Il s’agirait d’un organe consultatif composé de membres de clubs élus par l’A.G. Le Consortium des clubs se réunirait au moins 2 fois par saison pour examiner les propositions de modification de règlements, émettre de nouvelles propositions. Il y aurait 2 représentants de club par district (combien y a-t-il de districts ?).

Autre nouveauté, la création au sein du Conseil d’Administration d’un Bureau. Le bureau s’occupe de la gestion journalière de la LFBB, il est composé du Président, des vice-Présidents, du Secrétaire Général et éventuellement du Trésorier.

Le Conseil d’administration ne pourra plus avoir plus de 2 membres adhérents à un même club, ni plus de 4 membres d’un même district. Par contre chaque district devra être représenté dans le Conseil.

La saison commence le 1^er juillet et se termine le 30 juin de l’année suivante.

Règlements sportifs :

Tournois :

Les modifications des règlements sportifs vont plus intéresser les pratiquants. On le sait beaucoup de tournois sont très vite « plein » avec des clôtures très tôt. C’est un problème, mais quelle en est la cause ? Pas assez de tournois par rapport au nombre de compétiteurs ? Peut-être !

Mais un club ne sera toujours pas autorisé à organiser plus d’un tournoi par saison (dans des séries et disciplines identiques). Pas de possibilités d’organisation de 2 tournois à la même date dans un même district.

Aucune inscription à un tournoi ne pourra être faite plus de 60 jours avant la date du tournoi. Voilà qui devrait régler quelques absentéismes dans les tournois. La création de liste d’attente avant la date de l’inscription est interdite.

Les organisateurs de tournoi paient une redevance àla LFBB. Actuellementla redevance est fixée en fonction du nombre de terrains occupés par jour. Si le nouveau règlement est adopté, la redevance se fera en fonction du nombre de participants. 1 point, soit 1€ qui seront probablement demandé aux joueurs. Une redevance légitime puisqu’elle correspond mieux à la charge pour la Ligue, contrôle, têtes de série, ranking, classement,…

Interclubs :

Un droit d’inscription pourra être réclamé aux clubs par la LFBB par équipes inscrites.

Grosse modification dans l’attribution des points à chaque rencontre. Le nombre de points obtenus par l’équipe sera le nombre de parties gagnées. Soit donc un maximum de 8 points. Chaque match devient important. Mais c’est déjà le cas avec les points attribués à chaque joueur pour chaque discipline avec la compétition d’interclubs. Un bémol à cette mesure, en cas de forfait, recevoir 8 points sans jouer pourra paraître excessif pour les adversaires directs de l’équipe bénéficiaire du forfait.

Comme déjà signalé, pas de changement prévu pour l'usage des volants synthétiques ou plumes. Côté VBL, la plume sera d'usage dès le classement C2 pour les tournois en Flandre. Ils viennent aussi de décider que toutes les compétitions d'interclubs en Liga se joueront en plume.

Code disciplinaire :

Abus de cartons.

Dans le cas où un joueur s’estime injustement sanctionné d’un carton par le juge arbitre, il pourra demander une nouvelle appréciation. Après enquête, la commission de discipline avec l’accord du Conseil d’administration validera ou non la sanction.

L’accumulation de cartons sur une même année signifiera des suspensions.

3 cartes jaunes = minimum 3 mois de suspension.

+ de 3 cartes jaunes = minimum 6 mois de suspension.

2 cartes rouges = minimum 6 mois de suspension.

3 cartes rouges ou + = 1 à 2 ans de suspension.

1 carte noire =  minimum 6 mois de suspension.

Circuit B1

Le circuit B1, actuellement appelé CIRCUIT PROMAX, ouvrira son ranking aux joueurs dela VBL. Leschampionnats de Ligue sortent du circuit. Les qualifiés ne pourront participer qu’à maximum 2 disciplines pour le Masters. Dommage cette limitation aux seuls badders belges mais c’est déjà un mieux avec l’entrée des joueurs VBL.

Coupe de Ligue

Pas de changement

Challenge Neyns-Verstoep-Kaiser-Burczyck

Pas de changement notable. Toujours pas de prise en compte du « Mini-Bad » pour les moins de 9 ans ! Terrain réduit, filet abaissé, raquette plus petite ! Y a-t-il quelqu’un à la commission entraînement pour souffler la bonne parole ?

L'Assemblée Générale de la LFBB se tient le samedi 28 mai 2011 à Wierde (Namur). Comme on dit : "le débat est ouvert".

Règlement – mai 2011 – Volants en plume

C2 en plume à partir de la saison prochaine !

La Vlaamse Badminton Liga a opté pour les volants en plume pour les tournois C2 de la VBL. Voilà qui va ravir bon nombre de badders. L’argumentaire n’est pas joint à cette décision. Nous savons seulement que depuis longtemps la VBL voulait ce changement. En effet, chez nos voisins, Angleterre, France, ou Pays-Bas, ils ne connaissent pas le « volant synthétique », plus associé au loisir qu’à la compétition. En Flandre, cette mesure sera obligatoire à partir de la prochaine saison, tous les tournois C2 se joueront en plume, comme déjà les tournois C1, B2, B1 et A.

Et du côté francophone ?

On le sait cette modification de règlement a été rejetée en mai 2010 par l’Assemblée Générale des clubs. Peut-être que le Conseil d’Administration reviendra cette année avec un vrai argumentaire qu’il pourra opposer à l’aspect financier pour les clubs et leurs membres.

Un argumentaire qui sera technique car là se trouve le gain. Techniquement, la plume est plus facile à manier, une meilleure balance (équilibre), un touché plus « pur », un meilleur contrôle du vol et aussi  le volant en plumes naturelles nécessite moins de force brute. Tout cet argumentaire vaudra pour les catégories d’âges. Comment peut-on encore imposer à nos jeunes futurs talents d’apprendre un jeu technique avec un volant en plastique ?

Le Conseil d’Administration de la Ligue Francophone Belge de Badminton va proposer à la prochaine Assemblée Générale du 28 mai prochain une relecture complète de l’ensemble de ses règlements. L’utilisation du volant en plume ou en plastique n’est pas modifiée dans le prochain règlement. La plume reste utilisable en tournoi seulement à partir du classement C1.

Si au niveau des entraînements des clubs, l’impact financier sera certain, je ne vois pas d’alternative, par contre au niveau des compétiteurs, je l’ai déjà proposé (sans résultat) sur ce site : « les volants à charge du perdant » devraient devenir la formule pour tous les tournois en plume, elle est déjà appliquée dans beaucoup de tournois en France.

Exemple, je participe à un tournoi  comme B2, je suis plutôt bon, je passe 3 tours en simple et 3 tours en double. Mon coût volant sera actuellement de 2 volants par simple et 1 volant par double, soit 9 volants (9 x 1,25€ = 11,25€). Dans la formule « les volants à charge du perdant », je perds finalement mon simple et mon double. Nous avons utilisé 3 volants dans mon dernier simple et 4 volants dans mon dernier double. 3 volants pour mon simple + 2 volants chacun pour mon double, soit 5 volants (5 x 1,25€ = 6,25€). Si je gagne le tournoi en simple et en double, ma dépense en volant sera de 0€.

En ce qui concerne le prix du volant en plume, ce n’est pas le marché belge qui influencera le prix en Chine. Cependant, le volant synthétique restera toujours une alternative en cas de gros problèmes, comme la grippe aviaire, ou un bouleversement économique inéluctable en Asie.

Le volant plastique généralement utilisé chez nous est-il réellement le meilleur ? La Ligue francophone de badminton, comme la Ligue flamande, dispose d’un conseiller technique, ceux-ci ne pourraient-il pas orienter le choix du volant synthétique ? « Homologué » n’est pas un critère pour l’adoption d’un volant spécifique.

N'hésite pas à laisser un commentaire pour alimenter le débat ou présenter tes idées.

Source : http://vbl.badmintonliga.be/index.php?option=com_content&task=view&id=1637&Itemid=520

Badminton World Federation – 4 mai 2011

La règle de la jupe : sexiste ?

Selon The Associated Press, la Fédération Internationale de badminton se défend d'être sexiste en obligeant ses joueuses à porter la jupette.

Une nouvelle règle concernant l'habillement sur les courts a été mal interprétée, a déclaré l'organisme dans un communiqué, mercredi.

«Il n'a jamais été notre intention de présenter les femmes en tant qu'objets sexuels, et ce n'est pas ce que nous faisons», a affirmé le président adjoint Paisan Rangsikitpho.

Des joueuses se sont opposées à la nouvelle règle, qui entrera en vigueur à l'échelle internationale le 1er juin, et s'appliquera aux Championnats du monde de Londres du mois d'août prochain, ainsi qu'aux Jeux olympiques de 2012.

Rangsikitpho a fait remarquer que les joueuses pourront continuer de porter des vêtements tels que des culottes courtes ou des cuissards sous la jupette obligatoire.

«Les joueuses pourront encore porter ce genre de vêtement et d'après les normes, il devrait être clair qu'on ne veut pas les obliger à porter des vêtements qui les mettront mal à l'aise», a-t-il noté.

La «présentation esthétique» des joueuses était un facteur que la Fédération jugeait important pour accroître la popularité du badminton, a ajouté Rangsikitpho.

La Badminton World Federation a donné aux femmes des prize moneys équivalent à ceux des hommes.

A lire : http://www.bwfbadminton.org/news_item.aspx?id=48377

Pour ou contre cette mesure. Je comprends la BWF qui a pour vocation de développer la visibilité du Badminton dans le monde. La première étape a été le changement de scoring, maintenant nettement plus facile à comprendre pour un néophyte.

Voici un petit test : Cette photo a été prise à l’All England 2009 : de quelle disciple s’agit-il ?

Double Messieurs – Double mixte ou Double Dames ?

Un indice : la paire s’appelle Yang Yu et Hanbin He, ce n’est pas une paire « au hasard », ils ont gagné ce Super Serie !

Alors pour ou contre la jupette ?

Badminton World Federation – nouvelle règle.

A partir du 1er juin, la jupe devient obligatoire en badminton pour les filles.

Initialement prévue pour le 1 mai dans les tournois internationaux (Niveau 1 à 3), l’imposition de la jupe (ou robe) pour les dames a été reportée d’un mois afin de laisser un peu de temps d’adaptation pour les joueuses.

Cette règle a été adoptée par l’Assemblée Générale de la Badminton World Federation : à partir du 1er juin 2011, les dames devront adopter comme tenue vestimentaire obligatoire la robe ou la jupe; et cela suite à une étude stratégique faite en 2009 en vue d’accroitre la visibilité du badminton, et du badminton féminin en particulier. Cette mesure est accompagnée d’une plus grande équité entre les hommes et les femmes. Le nouveau scoring avait déjà mis homme et femme sur le même plan (21 points), les prize money des femmes devaient être équivalent à celui des hommes.

Pratiquement, la jupe est déjà adoptée par une large majorité des joueuses. Celles qui souhaiteraient continué à concourir en short (ou maillot) devront simplement de porter une jupe au-dessus de la culotte, comme c’est souvent pratiqué.

Réactions :

Nora Perry (ENG), ancienne championne du monde, qui dirige BWF Women à Badminton Work Groupel :

«Je suis ravi d'avoir contribuer à mettre le jeu des femmes plus en avant à l'ordre du jour de la BWF. Et les règlements de nouveaux vêtements sont un des outils qui peuvent aider à créer une meilleure présentation et plus de profil distinct de jeu des femmes " .

"Nous devons être capables de différencier le jeu féminin, de créer plus d'attention. Le jeu des femmes le mérite. Etant moi-même une femme, je ne pense pas que les règles créent en aucune manière une discrimination contre les femmes. Les règles de donner suffisamment d'espace pour les joueuses de choisir des vêtements confortables et toujours à la hauteur des intentions de la réglementation. "

Danielle Salva (FRA), présidente de l’association féministe «Femix Sport»:

«Nous n’y voyons pas d’inconvénient. Les filles se plaignent d’être moins médiatisées que les garçons, donc vu le contexte c’est une bonne chose. Cela reste une tenue de sport qui ne gêne pas pour jouer. Si elles étaient plus déshabillées, ça pourrait gêner, mais là, c’est correct. Il ne faut pas non plus exagérer.»

Nous ne devrons plus voir ceci :

ou

Question : Indiquez la tenue correcte – photo A ou Photo B

Photo A

Photo B

Question : La Fédération Belge de Badminton (BBF/FBB) doit-elle adopter cette règlementation mondiale dans ses règlements de compétition ?

Source :

BWF Regulation : http://www.bwfbadminton.org/news_item.aspx?id=47936

LFBB – Journées de sélection de districts – du 2 au 9 avril 2011

La LFBB recrute les jeunes talents.

La Ligue Francophone Belge de Badminton organise une journée de sélection réservée aux jeunes badders de moins de 14 ans. Ces journées de sélection de districts ont pour objectif de sélectionner les meilleurs joueurs d’une région afin qu’ils s’entraînent deux fois par mois ensemble avec un entraîneur de la LFBB.

Les différents centres d’entraînement sont :

• Pour Bruxelles et la province de Brabant Wallon : Etterbeek
• Pour la province de Hainaut : Mons (U11/U13) et Seneffe (U15)
• Pour la province de Liège : Huy, Liège, et Spa
• Pour la province de Luxembourg : Marche-en-Famenne
• Pour la province de Namur : Namur

Comment se déroule cette sélection de district ?

La sélection de district se fera sur base de test physique et d’un petit tournoi pendant lequel l’entraîneur jugera des acquis techniques et des capacités de progression future des joueurs présents. 

Les entraîneurs feront une sélection pour former le groupe qui participera aux entraînements du district à partir du 1^er septembre 2011. Ensuite, les joueurs sélectionnés pour le district seront également invités à participer à la journée de sélection des entraînements de Ligue qui aura lieu le 8 mai 2011 à Waremme. 

En fonction du lieu d’entraînement que le jeune choisit, voici les lieux de date de sélection :

Etterbeek : Samedi 2 avril de 9h à 12h pour les enfants nés en 2002, 2001, 2000, 1999, 1998 et 1997. Adresse du jour : Koninklijk Atheneum Etterbeek - E Mesenslaan 2 - 1040 Etterbeek

Huy – Liège ou Spa : Dimanche 3 avril de 9h à 11h30 pour les enfants nés en 2002, 2001, 2000 et 1999. Et de 11h30 à 14h pour les enfants nés en 1997 et 1998. Adresse du jour : Hall des Sports E  Collignon - Rue de Waremme 5A - 4530  Villers le Bouillet

Mons (U11/U13) – Seneffe (U15) : Dimanche  3 avril de 9h à 11h pour les enfants nés en 2002, 2001, 2000 et 1999 et de 11h à 14h00 pour les enfants nés en 1997 et 1998. Adresse du jour : HAINAUT SPORTS et JEUNESSE - Rue Saint Antoine, 1 - 7021 Havré 

Marche ou Namur : Samedi 9 avril de 14h à 16h pour les enfants nés en 2002,  2001, 2000 et 1999 et de 15h30 à 17h pour les enfants nés en 1998 et 1997. Adresse du jour : Sportsa - Rue des Auges 22 - 5060 Auvelais

En principe, tous les enfants affiliés (compétiteurs) nés entre 2002 et 1997 ont dû recevoir une invitation. Les membres affiliés récréants n’ont pas reçu d’invitation, mais peuvent bien sûr s’inscrire à cette journée de sélection. En cas de sélection, ils devront prendre l’affiliation « compétiteur ».

Inscription au plus tard le 17 mars 2011 chez : Roosebrouck Marina- rue des Fosses 19/5 - 4140 Sprimont,  Tél+fax.: 04/368.63.09 - e-mail: belg.bad.fed@skynet.be

Bulletin d’inscription téléchargeable sur : http://www.lfbb.net/lfbb2/sites/default/files/invitation%...

Réflexion.

Des volants en plume dès la catégorie C2 !

Comme bien d’autres sujets, la pratique du badminton en plastic ou en plume naturelle fait débat depuis des années et le sujet revient régulièrement. Selon Fons VANDERVORST, la VBL imposerait le volant en plume pour les tournois VBL C2 à partir de la prochaine saison.

Côté francophone, pas plus tard que lors de la dernière Assemblée Générale (mai 2010), la proposition a été rejetée. Pourquoi ?

La raison principale du rejet est le manque d’information et le manque de réflexion. Présentée de manière non préparée à l’assemblée, les représentants des clubs n’avaient pas de mandat pour approuver une décision qui influencera très certainement le budget de leur club.

Pour suivre la voie de la pratique de la plume dès la catégorie C2, il aurait fallu qu’une personne de référence s’exprime en sa faveur. Techniquement, la plume naturelle offre un vol, un équilibre, un touché qui n’est, à ce jour, jamais atteint par un volant synthétique. Il est à noter que le Mavis 500 ou 300 n’est pas nécessairement le meilleur volant « plastic » de la planète. Le volant plastic nécessite plus de puissance que le volant en plume. Alors qu’il s’adresse aux plus jeunes et aux débutants, c’est la force qui va payer plus que la bonne technique. Une prise de raquette de type « marteau » sera pour une frappe puissance plus efficace qu’une prise « universelle ». D’où le paradoxe. On voudrait que nos jeunes développent leur technique, mais on leur impose un volant avec lequel ils ne peuvent l’exprimer.

J’estime que depuis 2, voire 3 ans, le niveau général, et principalement en Flandre, de la catégorie C2 s’est élevé. Le nombre de compétiteur augmentant, le « chapeau a soulevé » pour atteindre une finale s’est considérablement alourdi. A nouveau, le problème de la puissance et de l’endurance va influencer les résultats. Combien de fois, je n’entends pas auprès de mes jeunes joueurs, et surtout joueuses : « Je n’y arrive plus,  je n’ai plus de bras ».

Au niveau de l’apprentissage, là aussi, le problème se présente. Le volant plastic doit être porté, tandis que la plume doit seulement être touchée.  Une amortie de fond de cours ne se joue pas de la même manière avec une plume ou un plastic. Un jeu en touché au filet est difficile avec un plastic mais oh combien  amusant avec la plume. N’est pas au filet qu’on gagne ses points ?

Venons-en à l’aspect financier. Approximativement, un volant en plastic et une plume sont vendus au même prix par unité. La durée de vie d’un plastic est plus que probablement 20 fois supérieure à la plume. Donc financièrement, chaque joueur devrait devoir y mettre beaucoup plus de sa poche.

La solution : Les volants à charge du perdant !

C’est une règle bizarre dans le badminton, et qui à mon sens n’est pas très « sport », plus loin je vais dans un tournoi, plus je gagne, plus ce sport me coûte ! Normalement, la victoire doit être gratifiante, c'est-à-dire rapporter quelque chose. En badminton, non !

En généralisant, la règle : « Les volants sont à charge du perdant », on pourrait estimer que pour chaque compétiteur, un tournoi ne lui coûterait que 2, voire 3, volants par discipline, soit environs  4€. Sauf le vainqueur final qui ne dépenserait rien. En France, par exemple, de plus en plus de tournois appliquent cette règle. Pas besoin qu’elle soit inscrite dans les règlements de compétition de la fédération ou de la Ligue, une simple mention sur l’invitation du tournoi peut suffire.

Comme cela se pratique, au début de la rencontre, chaque joueur met 2 volants, soit au départ 4 volants. Le match se déroule normalement, à la fin, le(s) perdant(s) au(x) vainqueurs donnent) autant de volants que le(s) vainqueur(s)  a (ont) mis au départ. Dans l’exemple ici, ce sera 2 volants. Si 2 volants ont été consommés, la discipline aura coûté 2 volants au(x) perdant(s).

Si cette proposition t’intéresse, le volant est dans ton camp. A toi, organisateur de tournoi de l’inclure dans ta feuille d’invitation. A toi, dirigeant de club d’influer sur ta fédération. A toi, compétiteurs de choisir le bon tournoi. Certains tournois C2 proposent déjà de jouer la compétition en volant plume. Bonne année à tous.

VBL - An SOENENS – 8 décembre 2010

An SOENENS explique sa démission.

Annoncé ici, il y a une dizaine de jour, An SOENENS a remis sa démission d’entraîneur à la Vbl et à la Vlaamse Topsport School. An avait promis après quelques jours de repos de donner quelques explications sur sa décision, pas facile à prendre.

Son enthousiasme et sa passion pour le badminton et la formation des jeunes ne semblent pas éteints. La motivation de sa décision apparaît plus comme l’ultime tentative pour provoquer les changements qu’elle souhaitait voir à la Vlaamse Badminton Liga. Voici ses mots : 

A la demande de Vincent je vous écris un petit mot concernant mon arrêt dans l'école topsport.

En effet, le mercredi 27 octobre, j'ai donné mon C4 à la Ligue flamande.
Cela voulait dire que, incluse la période de préavis, mon départ devenait effectif le 15 décembre.

Ma démission a été acceptée mais vu les jours de congés pas pris, j ai dû arrêter plus tôt, c'est à dire le 24 novembre.

La raison pour mon C4 n'est pas facile à expliquer. C'est un mélange de choses professionnelles avec une vision personnelle du Topsport.

Enthousiasme, énergie et passion pour ce sport fantastique.

Pendant presque 6 années scolaires, j'ai travaillé dans l'école topsport de la ligue. J'ai appris beaucoup ainsi que progressé beaucoup personnellement - professionnellement. Je remercie tout le monde (joueurs, parents, collègues, ...) qui m’ont apporté vers ce sentiment d'enrichir mon boulot, ma vie.

Il y a 6 ans, je me suis jetée dedans avec beaucoup d'enthousiasme et d'énergie. Deux choses que j'avais déjà avant que je commence le boulot à la TSS (Top Sport School) et que j'ai encore aujourd'hui. Enthousiasme, énergie et passion pour ce sport fantastique. Je n'en ai surtout pas marre.

Ma façon de travailler est plutôt directe, émotionnelle, toute droite, ciblée, passionnée, sur vitesse, douée, une combinaison qui demande beaucoup... de soi-même et surtout de mon entourage professionnel. Chaque jour, j'essayais de chercher les limites, les besoins pour le topsport, attirer les experts du plus haut niveau pour développer le système, les joueurs et moi-même. J'essayais de mettre la barre haute et d'installer une vision critique vers tout ce qu’on essayait de mettre en place : «Où est ce qu on peut progresser, qui peut nous aider pour ça, ... "

Des choses incompatibles.

Tous ce que j'ai fait, tous ce que j'ai essayé d'obtenir étaient pour le bien-être des joueurs et du système topsport. Certaines choses sont réussies, certaines pas.  Je suis contente de ce que l’équipe a obtenu mais au même temps, je me sentais sur une limite. Ce que je poursuivais, n'étais plus compatible avec la politique (de la Vbl).
Comprenez que je reste discrète avec les détails concernant la raison exacte pour laquelle j'ai décidé de quitter la fédé mais même s'ils y avaient des choses incompatibles, je ne veux pas renier les années passées avec la fédé.

Comme j'ai écrit au-dessus, je n'en ai pas marre... je ne quitte pas le sport.  Je reste active pour Badminton Europe. Quelques offres internationales sont venues sur ma route. Qu'est ce que le futur va m’apporter, je ne sais pas encore mais j'aimerais bien rester active dans des projets pour les jeunes talents ou des séminaires. Je crois que j'ai encore beaucoup à offrir. Peut-être des projets plus locaux ou plus spécifiques.

Maintenant, je prends un petit repos et je réfléchis à des projets futurs, des possibilités de boulot. 

Ils me manquent, les joueurs, après avoir vécu des moments super avec eux, c'est bizarre de ne plus être autour d'eux. J'étais privilégiée de pouvoir partager les moments de bonheur, de désillusion, de tristesse, drôle, gênant, de doute, ... . Ils m'ont vraiment enrichi, m'ont donné des challenges comme coach et comme personne.  Merci !

A bientôt. Peut-être autour d'un terrain ... !

« Le badminton est une grande famille », j’aime cette expression de Budisantoso. Nous l’oublions trop souvent. Nous, les passionnés du badminton nous nous battons pour le notre sport devienne un des grands sports mondiaux, comme le Football, le Basket-ball ou le Tennis. Nous avons besoin de gens passionnés comme An SOENENS. Merci An pour ces années passées auprès des jeunes. Et à très bientôt sur un terrain de badminton.

Vlaams Badmintonliga – 17 novembre 2010

An SOENENS stoppe la Top Sport School.

An SOENENS, entraîneur full time à la Vlaamse Top Sport School et au Top Sport Departement a choisi de stopper son contrat en décembre 2010. An SOENENS entraîne depuis plusieurs années la Top Sport School et les Sélections Juniors Vbl. Le succès de la Top Sport School pour une bonne part lui revient.

An SOENENS, c’est manifestement un style. Pour l’avoir vu à de très nombreuses fois en compétition avec ses jeunes, on voit son enthousiasme, son implication et la manière de s’adresser à ses joueurs et joueuses. Tantôt maternelle avec certains, elle peut devenir très dure par moment, ou alors très complice, elle sait faire partager avec ses élèves des moments de folie.

Les exhibitions de la Top Sport School sont des petits bijoux. ( http://www.youtube.com/watch?v=thf5lOxSbkg&feature=pl... )

En dehors des entraînements, An parvenait encore à s’investir à fond dans les évènements organisés par la VBL ou la FBB, comme le Belgian International ou les compétitions par équipes organisées en Belgique.

Badminton Europe a été vite convaincue de son talent d’organisatrice et de son attachement au développement de la jeunesse. Depuis plusieurs années, elle est présente en juillet à la Summer School. Elle a été aussi à l’origine du European Badminton Youth Network.

La VBL est à la recherche d’une nouvelle perle rare. Les candidatures doivent être rentrées pour le 14 décembre 2010. La ou le successeur pour reprendre le poste devrait être nommé pour Noël.

An SOENENS nous a promis d’expliquer pour nous  dans quelques jours son nouveau choix de vie.

Championnats de la Ligue Francophone Belge de Badminton

La LFBB n’aime pas son championnat.

Je voudrais dédier cet article à quelques badders qui ont retenus mes pensées pendant les derniers championnats francophones. Certains étaient absents durant ce week-end, c’était : chez les dames : Sixtine ROY et Aurélie DEBLANDRE ; chez les messieurs : Julien JADOUL, Maxime PETERS, Olivier VANDENTEMPEL, Dorian WUILLAUME et Johan DEMARET. J’espère n’avoir oublié personne.

Qui sont-ils ? Ce sont les badders qui ont fait parler leur esprit sportif, leurs esprits de vainqueur plutôt que la raison. Ils ont gagnés entre le 1^er juin et le 10 octobre et sont donc montés de classement de C1 à B2 avant le tirage des championnats francophones.

L’organisation des Championnats LFBB est plutôt bien rodée et s’est bien déroulée. Je félicite ceux qui se sont investis pour leur réussite. Mais la vitrine du badminton francophone, la vitrine du Conseil d’Administration auprès des affiliés, est affligeante depuis plusieurs années. La saison dernière, le Championnat LFBB a été le théâtre du « clash » du conseil d’administration. L’édition de cette année n’a pas été faite pour rassurer. Moins de la moitié du conseil a œuvré ce week-end, le championnat a semblé être porté par les seules épaules de Françoise KAISER, vice-présidente.

Il y a quelques années, l’absence de nos meilleurs représentants sur la scène internationale avait fait scandale. Le président avait annoncé « plus jamais ».  On semble ici s’être accommodé de l’absence de nos 3 meilleurs classés dans le ranking mondial.

Mais venons-en au sujet de mon article :

Fin janvier, début février, j’ai interpellé la nouvelle équipe du Conseil d’Administration pour qu’elle revoie (enfin) le déroulement des championnats francophones. Déjà il y a quelques années, j’avais écris que les Championnats Lfbb n’étaient qu’un tournoi « comme les autres ». http://masterbad.skynetblogs.be/archive/2006/

Voici ce que les propositions que j’ai mises sur la table :

Pour un nouveau championnat de la Ligue Francophone Belge de Badminton. L’Année 2010 pourrait être une année charnière pour un Championnat Francophone repensé.

Proposition 1 :

Depuis plusieurs années, je dénonce la formule du Championnat Francophone qui est « un tournoi organisé par la LFBB » mais certainement pas un Championnat. Le gagnant de titre dans la catégorie Série C n’est QUE LE champion du mois et non le champion de la saison. Le début de la saison  commence au lendemain de l’Assemblée Générale de la Ligue, les meilleurs C seront vraisemblablement montés B2 à l’issue des premiers tournois. S’ils mettent leur objectif de la saison sur ce championnat, ils doivent judicieusement renoncer à une victoire en finale dans les tournois qui précèdent. Ce qui n’est pas très « sport ».

Je préconise une modification des règlements des Championnats de la Ligue pour « autoriser l’inscription dans la série dans laquelle le joueur a débuté la saison. » (Proposition 1). Cette règle ainsi exprimée permet d’organiser éventuellement un championnat pour série D, comme ils le font à la VBL.

Les vainqueurs 2010 des Championnats LFBB 2010 ont fait un magnifique tournoi et ont mérités leurs titres. La lecture des lauréats posent seulement une question : « Comment expliquez leurs résultats précédents ? ».

Chez les dames C, le classement au ranking C1 des demi-finalistes étaient : 11^e, 18^e, 19^e et 67^e. Chez les messieurs C : 8^e, 15^e, 35^e et 36^e.

L’argument opposé à cette proposition était que la commission classement avait un souci avec cette manière de travailler.

L’autre proposition concernait les inscriptions via Internet. L’inscription aux championnats n’était accessible que via Internet. Avant même que l’invitation n’arrive aux clubs, avant même que certains clubs aient repris leurs entraînements, les inscriptions étaient clôturées, le 2 septembre. Un succès, diront certains, je réponds : le Chaos.

Proposition 2 :

Aujourd’hui, avec l’introduction des inscriptions en ligne par le site www.competitions.be , l’entrée des inscriptions se fait de manière anarchique, précipitée, en masse et sujette à caution. Le nombre de rencontres d’un tournoi est toujours limité en fonction du nombre de terrains disponibles et des plages horaires. Le programme permet (d’après ce qui m’a été dit) de limiter les inscriptions par disciplines et par série. Cependant, pour un championnat, il serait judicieux de pouvoir contrôler la représentativité du tournoi. Je m’explique. Imaginons que le championnat offre 32 places disponibles pour le SM B1. Pour une raison obscure, les 32 premiers inscrits sont tous B2, ce qui est réalisable. La LFBB couronnerait un B2 champion SMB (il se qualifierait pour le championnat de Belgique série A). Absurde. Le raisonnement tient également pour la série C.

Pour des Championnats de la Lfbb de qualité, je propose qu’on applique le système utilisé dans les compétitions internationales, à savoir une liste de qualification, par exemple l’accès aux 32 premiers du ranking, les autres joueurs seraient dans la « Waiting List », et rentreraient dans la compétition en fonction des places non occupées par les 32 premiers de la « Main List ». (Proposition 2) A coup sûr, on aurait la garantie de la qualité du plateau. On ne trouverait pas en série C des Champions « locaux » comme c’est parfois le cas. Il sera nécessaire de se positionner dans le ranking, de participer à plusieurs tournois si on veut être certain de pouvoir concourir pour le titre de « Champion(ne) des Wallons ». Des « Wild Cards » peuvent également être envisagées pour de jeunes talents, par exemple ou des descendants dans la catégorie inférieure. En France, par exemple, il est nécessaire de se qualifier pour pouvoir participer aux Championnats de France.

Il m’est revenu que pour la série A, certains ont obtenus leurs inscriptions après la clôture. Du favoritisme ou des regrets ?

Comment expliquer la présence de joueurs B2 dans un « Championnat B » ? Pour rappel, il n’y a pas d’autres tournois durant ce week-end. Attention, je comprends très bien ceux qui veulent se frotter aux B1, mais n’en ont-ils pas l’occasion toute l’année ?

L’argument opposé était que cela nécessitait une décision de l’Assemblée Générale, celle-ci a eu lieu en mai 2010, le timing était bon. Mais l’A.G. doit seulement approuver une décision de gestion qui modifie le règlement des Championnats. Nous aurions pu en faire l’expérience cette année.

Il faut donc croire que le Tournoi LFBB n’est pas un évènement si important, qu’une évaluation a été faite. Les nombreuses absences de membres du conseil, ou leur non implication dans l’organisation me font croire que la LFBB n’aime pas son championnat.

BADMINTON et PARIS EN LIGNE peut être dangereux !

Depuis plusieurs années, il existe plusieurs possibilités de parier sur les matches de badminton. Sports et argent sont déjà un problème. Mais Sport et Paris sont extrêmement dangereux, ce pourquoi  je n’ai jamais traité le sujet sur le site Masterbad. Je n’aime pas les jeux d’argent. Pourtant les sociétés de paris en ligne font de gros effort pour nous attirer vers leur site.

Le Belgian International, lorsqu’il était à Malines, était visible en LIVE sur un site de paris en ligne. Une équipe télé était présente avec caméra fixe et studio de montage.

Badminton Europe lance un avertissement. 2 joueurs participant à un tournoi du Circuit European ont été détectés comme parieurs, ce qui est strictement interdit. Ils risquent une suspension à vie ! Le tennis connait très régulièrement des dérapages, matches truqués, blessures diplomatiques, actes mafieux, joueurs ou proches de joueurs menacés. Le Badminton a besoin d’argent et de visibilité, mais est ce qu’on y gagne réellement ? J’en doute. C’est d’abord à nous, pratiquants, à nous passionner pour notre sport.

Info : http://www.badmintoneurope.com/news_item.aspx?id=40347

Commission entraînement Lfbb – 1^er septembre 2010

Nathalie DESCAMPS à la Ligue Francophone Belge de Badminton.

C’est une grosse surprise, le site de la LFBB annonce l’engagement de Nathalie DESCAMPS. Nathalie DESCAMPS, n°2 belge, multiple championnes de Belgique Simple dames, doubles dames et mixte, médaillée de bronze en mixte aux Championnats d’Europe 2010, jeune retraitée de 27ans du circuit international, a accepté le poste d’entraîneur des moins de 15 ans (U15) de la Lfbb.

Le staff entraineur de la LFBB continue à s’étoffer en suivant la filière reconversion des joueurs du Top en entraîneurs.

Frédéric GASPARD a été officiellement annoncé par la même occasion comme responsable du groupe LFBB moins de 17ans (U17). Actuellement, n°4 belge en simple et en mixte, et n°2 en double messieurs, Frédéric GASPARD n’a pas encore annoncé sa retraite des compétitions internationales, mais cela semblera difficile pour lui. Il est appelé à remplacer Frédéric MAWET dans les entraînements du CFES, lors ses absences pour compétition à l’étranger. On doit comprendre que Fredo a fait son choix.

Est-ce une bonne chose, ces anciens joueurs de Top devenus entraineurs ? Sans doute, par le passé, devait-on regretter que trop peu de nos anciens champions aient choisi une reconversion dans l’éducation. Difficile après avoir été l’acteur de devenir le metteur en scène  et le spectateur des autres! D’un autre côté, avoir été un joueur du Top est une avantage, le discours est plus efficace auprès des jeunes. Entre « tu dois faire comme cela » et «  moi, je fais comme ça », le message est plus direct, plus convaincant.

J’émets seulement un seul regret, c’est qu’ils soient jetés directement dans le bain. Ils devront faire leur expérience sur le tas. Dans d’autres pays, comme la France ou les Pays-Bas, les candidats à l’entraînement des meilleurs sont attachés aux baskets de grands entraîneurs souvent internationaux. Là, ils apprennent les ficelles pendant un an ou deux, entraînement, coaching, planification. Ils sont ensuite nommés dans un Pôle régional (France) où ils peuvent faire leurs preuves. Peut-être ont-ils plus de ressources que nous. Sans doute, sommes-nous trop impatients ?

Nous verrons dans 4 ans si le choix aura été gagnant.

En tous cas, bienvenue à Nathalie. Je souhaite à Nathalie et à Frédéric beaucoup de plaisir à entraîner nos jeunes, et beaucoup de succès.

Badminton Europe – Paris(FRA) – 29 août 2010

Poul-Erik HOYER-LARSEN nouveau président de Badminton Europe.

L’Assemblée Générale de la Fédération Européenne de Badminton s’est finalement tenue ce samedi 29 août 2010 à Paris à l’occasion des Championnats du Monde, l’Annual Meeting avait dû être annulé en avril en raison de l’éruption du volcan islandais qui avait interrompu tous les vols en Europe.

Poul-Erik HOYER-LARSEN (DEN) a été élu président de Badminton Europe, il remplace Tom BACHER (DEN), démissionnaire. Le nouveau président peut prétendre connaître le Badminton, Champion Olympique en simple messieurs 1996 (Atlanta), triple champion d’Europe (1992, 1994, 1996), médaillés de bronze aux championnats du monde (1995, 1997, 1999). Fantastique gaucher, il avait un niveau technique rare. Il aura 45 ans le 20 septembre. Nous  avons un jeune président qui aura la lourde tâche de contrer la suprématie chinoise et asiatique de notre sport.

Grégory VERPOORTEN (BEL) a été confirmé dans ses fonctions de Directeur du Développement, Grégory est réélu jusqu’en 2012. Félicitations Grégory.

Lfbb - décès

Jean HECQUET est décédé.

Jean HECQUET, membre fondateur de la Ligue Francophone Belge de Badminton, est décédé ce dimanche 11 juillet 2010 au C.H.U. du Tivoli à La Louvière. Souffrant depuis longtemps d’insuffisance respiratoire, il a été admis en urgence samedi matin à la clinique du Tivoli. Il est décédé dans son sommeil dans la nuit de dimanche à lundi. Les obsèques auront lieu le vendredi 16 juillet à La Louvière.

Jean HECQUET était été président du Badminton Club Louvièrois pendant de longues années, il avait porté ce petit club (moins de 50 membres) jusqu’en Division nationale 2. Administrateur à la LFBB qu’il avait porté sur les fonds  baptismaux, il avait été responsable de la Commission arbitrage, dont il avait revu la formation des arbitres en collaboration étroite avec ses homologues de la nouvelle VBL.

Jean HECQUET était le père de Jean-Pierre (président actuel du BC Louvierois), de Fabienne (anc. série A, internationale junior), de Marie et de Vincent.

Adieu, papa.

Info : http://www.pfwilly.com/funerailles/ 

Commission Arbitrage LFBB – Juillet 2010

Paul DEGEN manque de souffle.

Dans un communiqué adressé aux arbitres et différents responsables de l’arbitrage côté francophone, Paul DEGEN informe : « J’ai décidé de présenter ma démission en qualité de responsable de la commission arbitrage de la LFBB. Après 4 années, j’estime qu’il est temps de passer la main afin de permettre à d’autres de faire souffler un vent nouveau sur cette commission et d’y apporter d’autres idées. « 

Après 4 années à la tête de la commission lfbb arbitrage, Paul DEGEN constate qu’il n’est plus capable d’innover, de trouver de nouvelles idées pour dynamiser sa commission. Il ne souhaite pas effectuer cette tâche par routine et décide donc de passer la main.

Paul DEGEN avait déjà rendu sa casquette de membre de la commission Règlement Lfbb. On s’en souvient lors de l’Assemblée Générale de la LFBB en mai, le conseil et l’assemblée n’avait pas suivi certaines de ses propositions de modification de règlement, notamment sur la représentation au sein des commissions.

Paul DEGEN assure que le travail pour la prochaine saison a été effectué, désignation des arbitres pour les tournois, calendrier des formations, etc. C’est donc avec une commission arbitrage partie sur sa lancée que recevra leur futur responsable. Il aura une saison pour prendre en main sa commission. Le futur responsable arbitrage francophone : Philippe DE SIMON est pressenti. La commission règlement pourrait être confiée au juriste du conseil : Gilles LAGUESSE.

De son côté, Paul DEGEN ne dénonce pas son intérêt pour le badminton, il dit resté à la disposition du conseil et des membres des commissions s’ils souhaitent son aide. Il poursuivra ses fonctions de Juge-arbitre dans les interclubs et dans les différents tournois.

Vlaams Badminton Ligua – Juin 2010.

Une présidence à 2 Têtes à la VBL.

L’Assemblée Générale de la Vlaams Badminton Ligua a décidé de ne pas choisir un nouveau Président. Suite à la fin de mandat d’Edgard VERPOORTEN*, un nouveau président devait être élu. Un seul candidat était sur la liste. Le candidat présentait les qualités humaines nécessaires mais n’avait pas encore le « Profil » statutaire.

Une année de transition s’est imposée pour permettre au candidat de collaborer avec la VBL, d’en apprendre les rouages, d’appréhender « le métier ».

Pendant une saison, la direction de la VBL sera collégiale. Jos COSEMANS, vice-président et Marcel PIRLOOT, secrétaire général assureront tandem présidentiel.

La Vlaamse Badminton Ligua s’est dotée d’une structure décentralisée, cédant beaucoup de compétences aux Provinces. Chaque province gérant : entraînement, arbitrage, compétitions, classement et promotion.

*Edgard VERPOORTEN est devenu Président de la Fédération Belge de Badminton.

Fédération Belge de Badminton – 18 juin 2010

Edgard VERPOORTEN, nouveau président de la FBB/BBF

Lors de la dernière Assemblée Générale de la Fédération Belge de Badminton, Edgard VERPOORTEN a été élu à la Présidence, Marina ROOSEBROUCK a été confirmée à son poste de Secrétaire Générale. Comme le prévoient les statuts, Président et secrétaire doivent appartenir chacun à une Ligue différente (VBL / LFBB).

Edgard VERPOORTEN succède à son fils Grégory (Oui, je sais d’habitude dans les dynasties, cela fonctionne de la manière inverse). Grégory, qui vit actuellement à New-York, assume déjà de hautes fonctions dans Badminton Europe (fédération européenne de Badminton), directeur du développement. Grégory est également vice-président de Badminton World Federation (BWF). Il laisse la main à quelqu’un de confiance qui connait très bien tous les rouages de Badminton Belge et International.

Edgard VERPOORTEN était jusque la semaine passée toujours président de la Vlaamse Badminton Ligua (VBL), poste qu’il quitte comme il l’avait annoncé, il y a deux ans, pour prendre les commandes du National. Parfaitement bilingue, Edgard est une personne très motivée par son sport, fin connaisseur, il a toujours un mot de sympathie pour tous, joueur, officiel ou simple amateur.

Nous souhaitons bon succès à Edgard VERPOORTEN dans la nouvelle tâche.

Remarque : le nouveau président de la VBL n’aurait pas encore été désigné.

Décès

Bep VERSTOEP est décédée.

C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends le décès de Bep VERSTOEP. Toute ma sympathie va vers Ton, son mari et sa fille, Bianca. Bep VERSTOEP était depuis de longs mois très malade. Bep et Ton s’étaient retiré dans le midi de la France (Montpellier) depuis plusieurs années. Ils restaient en contact régulier avec le monde du Badminton Belge et Hollandais.

Bep et Ton VERSTOEP, hollandais d’origine, s’étaient installés en Belgique dans les années 60. Badders tous les deux, ils ont marqués le Badminton belge. J’ai eu le plaisir de les rencontrer à plusieurs reprises ainsi que leurs 2 enfants.

Bep VERSTOEP a conquis de multiples titres nationaux :

-          Simple Dames : 1960 – 61 – 63 – 65 & 66

-          Doubles Dames : 1961 – 64 – 66 – 66 avec June JACQUES et Gerda MOENS

-          Double mixte : 1660 – 61 & 62 avec Ton VERSTOEP et 65 – 66 avec Herman MOENS.

Très belle et sympathique, toujours souriante, Bep laisse un émouvant souvenir à ceux qui l’ont connue.

Elections fédérales 2010 – 13 juin

Ce qu’ils en disent !

Petit tour dans les programmes des principaux partis francophones, désolé ma lecture n’est pas assez bonne en néerlandais pour vous faire part des programmes des partis flamands.

Petit rappel, la matière sportive est presque exclusivement communautaire en Belgique. Cela explique l’absence du sport dans les débats.

Voici ce qu’ils en disent :

L’évolution institutionnelle de la Belgique a entraîné des conséquences importantes sur l’organisation du sport dans notre pays : la politique sportive est devenue une compétence qui relève des Communautés, tandis que les infrastructures sportives font partie des compétences régionales.

Certaines initiatives peuvent cependant être réalisées sur base de collaborations entre l’Etat fédéral et les Communautés. L’accessibilité sociale de la pratique sportive au plus grand nombre doit retenir l’attention de tous.

Le PS propose :

· de développer des partenariats avec les Communautés afin de lutter contre le dopage, de réaliser des campagnes et des actions de promotion communes en matière de sport et de santé publique, d’utiliser les infrastructures militaires pour l’organisation de manifestations sportives ;

· de poursuivre l’amélioration du statut du sportif ;

· de revoir l’organisation et le fonctionnement du Comité Olympique International Belge (COIB) afin que celui-ci soit plus en phase avec l’organisation institutionnelle du sport en Belgique ;

· d’améliorer le statut de bénévole par notamment un relèvement du plafond de défraiements ;

· de soutenir l’organisation de grands événements sportifs comme la coupe du monde à condition que ceux-ci présentent une plus-value non seulement en termes d’image pour notre pays mais également en termes de retombées économiques ;

· de renforcer, dans le cadre d’un accord de coopération, la collaboration et les synergies sur un plan national, notamment en matière de sport de haut niveau et d’organisation de compétitions sportives régionales, nationales et internationales ;

· de développer un « Maribel sportif » qui soutiendrait la création d'emplois de formateurs pour les animateurs sportifs afin de relever le niveau de formation de ces derniers ;

· d’augmenter les moyens fédéraux mis à disposition des CPAS pour intervenir dans les dispositifs d’intégration par le sport afin de donner à chaque enfant et jeune, et particulièrement aux enfants en difficultés sociales ou dont les parents n’ont pas les moyens d’intervenir financièrement, la chance de se développer pleinement par la pratique sportive ;

· de développer un système de « tax shelter » pour les entités qui investissent dans des grandes infrastructures sportives, comme des stades, des centres sportifs de qualité et des piscines ;

· de créer, en collaboration avec les entités fédérées et les fédérations sportives, un centre d’expertise et de formation pour les sportifs de haut niveau pour permettre un travail en commun des athlètes avec un personnel d’encadrement varié (formation, entrainements, suivis physique et psychologique, recherche)

Propositions :

Au niveau fédéral

 Création d’un centre national du sport de haut niveau.

En Communauté française, les sportifs professionnels sont éparpillés entre divers centres d’entraînements. Le MR se positionne clairement en faveur d’un rassemblement des expertises et plaide pour la création d’un Centre fédéral du sport professionnel. La profusion de talents réunis sur un même site développerait l’envie, la motivation et tirerait nos athlètes vers le haut. Ces derniers, flanqués des meilleurs jeunes, des meilleurs coachs et des meilleurs préparateurs physiques et mentaux ainsi que de l’expertise médicale et diététique la plus performante y disposeraient des meilleures installations possibles. Le sport peut générer des objectifs communs : les athlètes néerlandophones et francophones s’y côtoieraient dans un souci de performance et de dépassement de soi. Nous pensons que ce Centre devrait voir le jour à Bruxelles, capitale et symbole de l’unité du pays. Nous plaidons pour qu’il soit adjacent au grand stade national bruxellois dont la construction est annoncée. Nous insistons sur l’importance fondamentale que ce centre, outre un lieu d’entraînement et de centralisation des compétences d’encadrement, comporte, en partenariat avec le monde universitaire, un véritable pôle de recherche sur le sport et l’activité physique, la médecine, la science et la diététique.

Si la réalité institutionnelle ne permet pas cela, nous sommes convaincus qu’un pôle national de la recherche et de la médecine sportive serait un outil absolument fondamental dans le cadre de la professionnalisation du sport de haut niveau en Belgique. Nos meilleurs athlètes doivent bénéficier d’un encadrement médical et diététique optimal. Le sport de haut niveau présente un certain nombre de risques qui doivent être à la fois contrôlés au cas par cas dans le cadre d’un suivi personnalisé de chaque athlète mais également et surtout prévenus à travers la recherche fondamentale et appliquée. Cette « maison du sport », si elle ne peut voir le jour dans le cadre du centre national du sport professionnel, devra nécessairement se créer en parallèle à un éventuel centre communautaire. Nous insistons sur l’opportunité que le futur stade national puisse l’accueillir en son sein. Si un tel schéma devait voir le jour, les échanges entre sportifs issus de la Communauté française et ceux de la Communauté flamande devraient être favorisés ainsi que la concertation entre les parties.

 Encourager fiscalement la pratique du sport.

Il nous semble pertinent d’encourager la pratique sportive par une mesure fiscale incitative. Cette mesure pourrait voir le jour en instaurant une réduction d’impôt de 25% du montant de l’affiliation à un club de sport reconnu par l’autorité de tutelle et pour une pratique régulière du sport. Ce montant serait néanmoins assorti d’un plafond. Cette réduction d’impôt pourrait également s’appliquer pour chaque enfant à charge. Enfin, afin de ne pas oublier les plus bas revenus, la partie non imputée de la réduction d’impôt serait convertie en un crédit d’impôt remboursable. Coût estimé de la mesure : 30 millions €. Si cela s’avère être un effort budgétaire trop important, le chiffre de 25% peut être revu (20%, 15%...).

 Instaurer un tax shelter du sport.

Le MR propose d’instaurer un « tax shelter », à l’image de ce qui existe au niveau cinématographique, qui permettrait à des entreprises de déduire fiscalement un investissement placé dans des infrastructures sportives ou dans la promotion du sport. Au niveau du cinéma, une récente étude de l’UCL démontre la rentabilité du mécanisme fiscal pour l’Etat.

 Nomination d’un interlocuteur du sport pour la Belgique.

La complexité institutionnelle belge ne facilite pas les grands projets qui nécessitent l’aval de différents niveaux de pouvoir. La multiplicité des budgets différents et des responsabilités diverses permettent difficilement une vision commune, ambitieuse et à long terme. Le MR, estimant qu’il manque clairement de liant entre les politiques sportives menées à différents niveaux de pouvoir, propose la nomination d’un interlocuteur du sport pour notre pays. Cette personne, accompagnée d’une équipe de collaborateurs, aurait pour objectif de coordonner les politiques sportives en Belgique, d’élaborer et de mettre sur pied des projets ambitieux en collaboration avec tous les niveaux de pouvoir et avec les responsables des compétences liées au sport.

Au niveau des Régions et de la Communauté française

 Réintroduire les chèques sport.

Nous devons favoriser l’accès au sport à tous niveaux. En Communauté française, les « chèques sport » étaient en place avant leur suppression récente par les trois partis PS-CDH-Ecolo au pouvoir. Ils permettaient pourtant aux jeunes les plus démunis de bénéficier d’une aide en vue de l’accès au sport (inscription dans les clubs sportifs, participation à des stages…). Nous souhaitons leur réintroduction tout en élargissant les conditions d’octroi (âge et condition sociale) et en encadrant leur distribution. ). Ils sont un adjuvent bénéfique pour assurer à tous un meilleur accès au sport et principalement aux plus démunis.

 Augmenter les budgets alloués au sport en Communauté française.

Améliorer l’accès au sport pour tous, c’est augmenter les moyens que les pouvoirs publics, dans leur diversité, acceptent d’octroyer au sport. Compétence aujourd’hui communautarisée, le sport se voit crédité d’un maigre 0,49% du budget total en Communauté française. Cela représente 35 millions €. Cette somme est encore trop peu importante et il conviendrait d’atteindre le seuil symbolique de 1% du budget consacré au sport en Communauté française et donc de le doubler par rapport à son stade actuel. Il s’agit d’une question de priorité politique dans un souci de santé publique. Nous souhaitons que les communes qui n’atteignent pas encore ce chiffre tendent, elles aussi, vers ce 1%.

 Moderniser nos infrastructures et assurer une bonne gestion des deniers publics.

Il importe également d’améliorer le nombre et la qualité de nos infrastructures sportives à travers le principe du tax shelter, de partenariats Public-Privé ou à travers le mécénat d’entreprise.

Au niveau de l’octroi de subsides publics par les Régions aux infrastructures sportives, nous sommes partisans de la mise en place d’une commission neutre qui aura pour objectif de contrôler et de s’assurer de l’objectivité dans la répartition des moyens afin d’éviter tout privilège partisan. Afin d’avoir une vision plus claire de l’offre d’installations sportives et du panel d’infrastructures dont les Régions peuvent bénéficier, nous pensons fondamental de cadastrer les infrastructures sportives en Régions wallonnes et bruxelloise.

 Promouvoir et renforcer le sport à l’école.

Le MR souhaite consacrer, en plus du cours d’éducation physique, un après-midi par semaine à la pratique du sport à l’école primaire. Bénéfique pour les élèves, il pourrait comprendre des éléments de psychomotricité, l’enseignement de certains sports, l’entretien de la condition physique et l’apprentissage d’éléments d’hygiène, de diététique et de nutrition. Dans le secondaire, les périodes blanches, comprises entre les examens et la remise des résultats devraient, elles aussi, être consacrées à l’activité physique. Ceci pourrait également s’avérer bénéfique, dans la mesure du possible, lors des heures de fourches, en cas d’absence de professeurs pour cause de maladie, par exemple. De même, dès lors que bon nombre de parents travaillent tardivement, les heures qui suivent la journée d’école, pourraient elles aussi être consacrées à l’activité physique.

Les lacunes physiques dont font montre certains élèves à l’adolescence trouvent généralement leurs racines durant la petite enfance. Inculquer, dès le plus jeune âge, des éléments de psychomotricité devrait être une priorité dans l’enseignement maternel mais également au cours des premières années de primaire.

Nous sommes également fortement attachés à la compétition interscolaire. La présence même de la compétition intègre la volonté, l’enthousiasme, l’envie de se dépasser et de réaliser une performance, quel que soit le niveau. On assiste aujourd’hui à un lissage manifeste de ces valeurs que l’on met de côté pour des raisons égalitaristes qui n’ont pas vocation à exister dans l’essence même du sport. Nous proposons de réintroduire la compétition interscolaire ou parascolaire (championnats inter écoles, cross inter-écoles, olympiades du sport…) et interuniversitaire.

 Moderniser l’ADEPS et en faire un véritable OIP.

L’ADEPS est la véritable administration des sports en Communauté française. Malheureusement, l’interventionnisme politique dans les nominations et les désignations aux postes administratifs et sportifs de l’ADEPS n’est pas rare. Ainsi, les agents employés par l’ADEPS sont régulièrement désignés par le Ministre ayant la tutelle sur la Direction générale des sports en Communauté française. Ceci vaut non seulement pour les directeurs de centres ADEPS mais également pour tous les agents qui sont attachés à ces centres. En d’autres termes, l’autonomie de ces directeurs, qui n’ont quasiment aucun droit de regard sur leurs futurs collaborateurs, est fortement limitée. Ces désignations ont souvent des effets pervers en termes de mobilisation générale des acteurs concernés et de nécessité de gestion efficiente et proactive : les évaluations sont peu nombreuses et peu contraignantes, l’utilisation du personnel pédagogique est parfois fort parcimonieuse et la gestion des centres, financés par les deniers publics, n’implique en rien une obligation de résultats.

Ce constat nous pousse à formuler le souhait de revoir le cadre complet du fonctionnement de l’ADEPS. Le MR propose d’abord de faire le point sur ce qui est positif et sur ce qui l’est moins. Il est difficile d’adopter une position précise sur le rôle et le fonctionnement de l’ADEPS. Le MR propose de procéder à un audit généralisé de l’ADEPS, de son fonctionnement, des fonds qui lui sont alloués et de son efficacité. La Cour des comptes pourrait par exemple être chargée par le Parlement de la Communauté française de cet audit de bon emploi des deniers publics selon les principes d’économie, d’efficacité et d’efficience.

Le MR juge également que l’ADEPS a vocation à devenir un véritable Organisme d’Intérêt Public (OIP), qui pourrait ainsi bénéficier d’une plus grande autonomie de gestion aujourd’hui inexistante par rapport à son état actuel. L’ADEPS serait donc toujours financée par les deniers publics de la Communauté française mais disposerait, à la suite de cette réforme, d’un conseil d’administration propre, de compétences décisionnelles et de recrutement propres tout en concluant un contrat de gestion avec le Gouvernement de la Communauté française. A la tête de cette OIP, un « top manager » du sport francophone pourrait être institué, comme en Flandre, après avoir été nommé à la suite d’une procédure impartiale et objective.

 Réformer le système d’octroi des subsides aux fédérations sportives et professionnaliser ces dernières.

La Communauté française compte un peu plus de 60 fédérations reconnues et subsidiées. Leur reconnaissance, selon les critères déterminés par la Communauté française, leur ouvre un accès direct au subventionnement forfaitaire des pouvoirs publics. Les fédérations sont très dépendantes de ces subventions qui, en plus du retour des cotisations payées aux clubs, sont les principales sources de revenus des Fédérations.

Pour encourager les fédérations à être plus proactives, le MR veut lier l’octroi de ce subside (ou d’une partie de celui-ci) à une part de mérite. Nous pensons qu’il serait bienvenu de lier une partie de ces subventions à l’organisation d’événements (compétitions internationales, etc.), à l’importance accordée par la Fédération à la formation des jeunes ainsi qu’à la professionnalisation des acteurs de la fédération (cadre sportif et administratif, entraineur…) notamment par la participation à des formations… La reconnaissance d’une fédération n’est pas un droit acquis mais doit se mériter à travers des actes et des projets ambitieux.

Précisément, la professionnalisation des dirigeants de ces Fédérations nous semble également très importante. C’est pourquoi nous proposons de faire en sorte que les responsables de Fédérations et les acteurs principaux puissent bénéficier de crédits d’heure auprès de leur employeur afin d’assister à des formations, à des réunions entre responsables de Fédérations, à l’AISF ou au COIB qui leur donneront un accès plus simple et plus rapide à l’information, à un réseau d’homologues, au cadre mis en place par la Communauté ainsi qu’aux obligations légales que les Fédérations sportives sont censées remplir.

Rien trouver dans le programme 2010

Rien trouver dans le programme 2010

Réflexion

Pour le statut de membre Non Compétiteur.

La commission classement de la LFBB a publié la semaine dernière les montées de classement par les interclubs, mais aussi les descentes de classement, ce qui a retenu notre attention.

Lors de l’Assemblée Générale de la Lfbb du 29 mai dernier, Harold GRANDJEAN, président, faisait état d’une réflexion en interne sur l’affiliation des membres avec une possibilité de création d’un niveau supplémentaire, une sorte d’affiliation de second niveau. La VBL avait fait cela, il y a déjà de nombreuses années avec ses « Récréants ».

Ma réflexion est venue en voyant cette longue liste de déclassement. Pour un certain nombre, c’est un déclassement de badders qui ne sont plus compétiteurs. Je pense à Marie-Christine DONNAY (blessure au genou), Nathalie SERVAES, à Laurent BUSET ou Thuyen PHAM ANH DOAN.

La nouvelle règle peut se définir comme ceci : Si tu ne joues pas, tu descends ! Fort bien, et que se passe-t-il si je n’ai plus la possibilité de jouer, pour raison médicale, professionnelle ? Que je suis la plupart du temps à l’étranger ? Si tu t’affilies parce que tu joues encore dans ton club, pour le plaisir et  que tu veux que les choses soient faites dans les règles, et bien tu as toutes les chances de perdre ton classement. Et si ta vie de nouveau te permet de refaire de la compétition après 3 ans, tu as toutes les chances d’avoir perdu 1 ou 2 classements. La solution ? Ne t’affilie pas à la Lfbb, quand tu reprendras, tu pourras si tu le désires, revenir en compétition avec ton classement initial. C’est un problème.

Existe-t-il une évaluation ? Les descentes de classement font-elles revenir les badders vers les tournois ?

Je pense qu’il devrait être possible de créer un statut de membre « non compétiteur ». La cotisation pourrait être minimum et donc inciter les clubs à affilier tous leurs membres. En cas de participation à une compétition (tournois ou interclubs), il y aurait une « taxe », un droit de passage à verser à chaque fois. Ses résultats ne seront pas traités puisqu’il est membre non compétiteur. A chacun de suivre sa voie. Le surcoût devra évidemment être financièrement dissuasif pour éviter la triche. Mais surtout, elle permettrait une participation à une compétition très ponctuelle comme un remplacement en interclubs ou le tournoi du club.

Chaque club a un bon nombre de membres qui ne feront sans doute jamais de compétition, ce sont de badders de loisir. Ils n’ont pas besoin d’une fédération, uniquement une couverture d’assurance en cas d’accident. Mais ils sont probablement la grande majorité des pratiquants. Ceux qui occupent les salles, qui font fonctionner l’économie (achat d’équipement et cotisation des clubs).

La Ligue pourrait sans doute perdre quelques membres « normaux » mais peut-être gagner quelques milliers de membres, synonyme d’une meilleure reconnaissance pour les institutions (Adeps) et les sponsors.

Liens Lfbb : http://interclubs.lfbb.net/index-mode-27.html

LFBB Assemblée Générale – Gesves – 29 mai 2010

« Cloche-merle et bac à sable »

 Le nouveau conseil d’administration de la Ligue Francophone de Badminton doit encore convaincre du changement de mentalité. Elle a été qualifiée de « Cloche-merle et bac à sable », ce samedi.

L’Assemblée Générale Annuelle de la Lfbb s’est tenu ce samedi 29 mai dans le cadre verdoyant de Béronsart à Gesves. Harold Grandjean, président, a commencé l’A.G. par un état des lieux du Badminton francophone.

Administratif

Pour la deuxième année consécutive, la LFBB enregistre une diminution du nombre d’affiliés. A nouveau, un appel est fait au club d’affilier tous leurs membres. Plus tard dans la matinée, un président de club avoua publiquement ne pas inscrire 180 de ses membres (CQFD). Le motif invoqué est le manque de retour. Harold Grandjean reconnaît le souci de la LFBB d’améliorer sa communication, mais aussi d’insister sur les choses qui pourraient être réalisée si chacun affiliait tous ses membres. La Ligue francophone pourrait atteindre les 20.000 affiliés, faisant de la Lfbb une des premières fédérations en Communauté française. Une réflexion est en cours à ce sujet.

A partir de juin, le secrétariat déménage pour Waterloo où il pourra disposer d’un lieu de stockage.

L’annuaire, supprimé cette saison, voit son retour dès septembre, sans doute sous une nouvelle forme.

Jacques DETERVILLE (photo), responsable de la commission pédagogique, se retire après 35 années de service. Lien entre l’Adeps et la Lfbb pour la formation des cadres « entraîneurs », Jacques a été vivement applaudi par l’assemblée. Son remplacement n’a pas encore été trouvé.

Laetitia STASSEN quitte la commission sportive où elle s’occupait des interclubs.

Le programme de gestion des membres annoncé en mars reste à l’ordre du jour. Mais certains restent septiques, Cédric VANDEWYNCKEL, responsable de la commission informatique, a démissionné de son poste d’administrateur 15 jours avant l’A.G. (pas d’explication de cette autre démission).

Classement

Le triple classement annoncé depuis 3 années est toujours dans les cartons. On nous annonce encore des problèmes; d’harmonisation cette fois entre les critères VBL et LFBB; et des soucis d’informatique. Bref, il faudra encore attendre.

Entraînement

Côté entraînement, Elite et jeunes, Lianne TAN a obtenu le statut d’Elite de Haut Niveau pour la Communauté française (Adeps), un contrat mi-temps doit encore être signé prochainement. Un assistant mi-temps devrait entrer en fonction à partir de septembre pour assister Frédéric MAWET au CFES et après du Top Sport.

Interclubs à l’étranger

Quelques articles des statuts et des règlements ont été revus et approuvés. Les badders intéressés par les championnats à l’étranger seront avisés de prêter attention aux articles 542 et 543. S’il a été renseigné sur le formulaire de formation d’équipes d’interclubs (avril), il ne pourra plus briguer une place dans un championnat étranger sous peine de lourde suspension.

Interpellations et propositions

Une proposition de modification des statuts pour la désignation des commissions par l’Assemblée Générale a été soumise par les clubs Jet Plume, Cardinal Mercier et Waterloo. L’élection des membres et responsables de commissions devrait être désignés par les clubs, et non plus par le Conseil. Cette proposition a été refusée par l’A.G.

Plusieurs clubs de la région liégeoise se sont associés pour faire la proposition d’imposer l’utilisation du volant en plume pour les séries C2 et D. Cette proposition a été refusée.

Cette intéressante proposition a mal été préparée. Venue de clubs, elles ne pouvaient pas être directement effectives. Dans l’éventualité d’un vote favorable, elle aurait dû être traduite par des règlements (sportifs, classements, administratifs); l’AG suivante (2011) devant les approuvés et alors seulement être applicable en septembre.

Harold Grandjean annonce qu’une telle demande a aussi été faite de la part de la Fédération Belge de Badminton.

Dommage, la proposition n’a pas ou peu été argumentée : les pour et les contre. Pas de soutien d’une autorité reconnue (joueur, entraîneur, pédagogue) qui aurait pu faire part de son expérience. Pas d’options, pas d’alternative présentée, on aurait pu proposer une phase d’essai, ou commencer par les jeunes ou uniquement les C2. Et enfin, les représentants des clubs n’avaient pas reçu de mandats pour approuver un règlement que pouvait influencer considérablement les finances de leurs clubs.

Rendez-vous de la saison 2010-2011

Belgian Junior International – 23 au 26 septembre 2010 – Waterloo

Nations Future Cup – 11 au 14 novembre 2010 – Liège Sart Tilman

Championnat Lfbb Jeunes – 15 et 16 janvier 2011 – lieu encore à désigner.

Présences 

Administrateurs présents : Vincent Cratzborn, Véronique Duparque, Vincent Ergen, Harold Grandjean, Françoise Kaiser, Gilles Laguesse, Françoise Mottart, Serge Van Cauwenberghe,

Responsables de Commission présents : Robert Burczyk, Henri Breban, Louis Canart, Paul Degen, Philippe De Simon, Jacques Deterville, Marlène Lazard, Frédéric Mawet, Laetitia Stassen, Anne Vandenheede, Jacques Vanhoudt (désolé si j’ai oublié quelqu’un).

Administrateurs absents : Alain Antoine, Thierry Dufrasne, Cédric Vandewynckel.

Assemblée Générale de la Lfbb – Chapelle – 19 mars 2010

La LFBB a l’ambition de faire de la LFBB une ligue sportive plutôt que récréative.

L’Assemblée générale financière d’approbation des comptes de la Ligue Francophone Belge de Badminton s’est tenue ce vendredi 19 mars 2010 à Chapelle lez Herlaimont. Le Budget 2010 a été approuvé, tout comme la décharge du bilan 2009.

Le nouveau conseil a profité de la présence des représentants de clubs pour donner la ligne politique qu’il va suivre et informer de la situation de la Lfbb.

Masterbad a interrogé Gilles LAGUESSE, vice-président à l’issue de l’assemblée.

Masterbad : Bonjour Gilles, comment s’est passée l’assemblée générale ?

Gilles Laguesse : Après les récents événements ayant secoué la LFBB à la fin de l’année 2009, cette assemblée était la première occasion pour la nouvelle équipe de faire un premier point depuis son investiture du mois de décembre, obligatoire, puisqu’il s’agissait de présenter aux clubs les comptes de l’année 2009, et surtout, le budget prévisionnel des dépenses et rentrées de la saison 2010-2011.

Masterbad : Les rumeurs indiquaient que le bilan et le budget allaient être vivement critiqués, quand a-t-il été ?

Gilles Laguesse : L’ancien trésorier Luc Binet (qui avait accepté d’assurer la transition avec le nouveau trésorier, Serge Vancauwenberghe) a tiré sa révérence en clôturant et présentant les comptes de l’année écoulée. Après quelques questions comptables et juridiques, l’assemblée a approuvé les comptes de l’association.

Serge Vancauwenberghe, nouveau trésorier, a ensuite présenté le budget prévisionnel, premier indicatif – avant l’assemblée générale statutaire de mai – des orientations prises par le conseil d’administration « nouveau ».

Avec assurance et aplomb, c’est une impression de transparence, de logique et de confiance que le conseil d’administration a donné à l’Assemblée, laquelle a approuvé le budget à l’unanimité moins un rejet  et une abstention.

Une ébauche de politique générale avant l’assemblée générale du mois de mai

Masterbad : Tout va pour le mieux pour la Lfbb alors. L’avenir s’annonce radieux ? Des nouveautés ?

Gilles Laguesse : Des modifications budgétaires, il ressort que la LFBB a l’ambition de faire de la LFBB une ligue sportive plutôt que récréative, sans pour autant que les clubs en subissent quelconque préjudice. L’éclosion de l’élite favorise la visibilité, laquelle entraîne inévitablement une augmentation de la médiatisation – autre objectif de la LFBB -, laquelle favorise l’éclosion de nouveaux membres toujours plus nombreux, entraînant l’augmentation des subsides, sponsors, etc…

Parmi les nouveautés on notera l’ouverture du CFES dès la 1^e année de secondaire – auparavant cette admission n’était possible qu’à partir de la 3^e année.Ll’engagement prochain d’un nouvel entraîneur à mi-temps, l’organisation par la LFBB du tournoi des 6 nations (6 nations Future Cup U17) et la mise en place d’un système de cars gratuits dans toute la Belgique organisé pour tous les jeunes joueurs aux fins de « voir de leur propres yeux » ce qu’est le haut niveau européen, mais aussi le retour de l’annuaire tant sollicité par les clubs, et la communication officielle électronique entre la LFBB et les clubs.

L’informatisation et l’administration de la LFBB

Du côté de l’informatisation de l’administration de la ligue, celle-ci poursuit son chemin. Cédric Vandewynckel a présenté aux membres présents, en primeur, le nouveau programme de gestion des membres que les clubs seront amenés à utiliser dès la saison prochaine. D’une logique bien pensée et pratique, ce programme facilitera assurément le processus d’inscription des membres à la LFBB, et uniformisera les bases de données de tous les clubs. Plusieurs tutoriaux explicatifs seront mis sur pied, et une séance d’aide sera organisée ultérieurement.

Lianne Tan, un élément précieux à la LFBB

La LFBB se réjouit également des retombées économiques importantes que l’obtention par Lianne TAN (Grâce) du statut d’élite sportive de la Communauté française aura sur les subsides de la LFBB et le développement par la LFBB de ses activités.

Du côté des commissions internes de la LFBB, celles-ci semblent enfin structurées après les multiples malheureuses défections.

L’équipe actuelle semble motivée, ambitieuse, ouverte à toute critique, et est pleine d’idées en tous genres.

Masterbad : Merci Gilles pour toutes ses précisions. As-tu encore des remarques ?

Gilles Laguesse : Que ceux qui ont des remarques ou des suggestions n’hésitent pas à en faire part aux membres du conseil et commission, www.lfbb.net ou ca@lfbb.net.