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Badminton World Federation – Quingdao (CHN) – 28 mai 2011

Retour en arrière sur la question de la Jupe !

Le conseil de la Badminton World Federation qui s’est réuni le 28 mai 2011 à Quingdao (Chine) à l’occasion de la Sudirman Cup. Le BWF Council  a décidé de revenir en arrière sur sa décision d’imposer la jupe (ou la robe)

pour les badders féminines. D’abord prévue d’application pour le 1^er mai, puis postposé au 1 juin suite à la contestation des joueuses, finalement sous la pression de certains joueurs (joueuses) le conseil international a décidé de supprimer la règle de la jupe.

La Fédération internationale avait assuré n’avoir pas de position sexiste avec cette décision, l’argument était essentiellement « esthétique » pour atteindre un plus large public.

Lors du Conseil international, l’opposition était venue de certains « grands » pays du badminton : Indonésie, Malaisie (2 des plus grandes nations islamiques du monde) mais aussi Chine et Inde, le conseil des Athlètes s’y était également opposé. 

Le BWF Council va se remettre au travail et préparer une nouvelle proposition. Il travaillera avec la Commission des Athlètes, les fabricants de vêtement et d’autres intervenants. Une nouvelle proposition sera présentée en décembre prochain.

Cette règle ne concernait que les compétitions internationales de niveau 3 et  plus, pas même le Belgian International. Le badminton s’est simplifié au niveau du scoring, avec un comptage (21 rally point system) identique pour les hommes et pour les femmes. Un prize money identique était la compensation pour la règle de la jupe, il n’est pas mentionné de retour en arrière pour cet aspect financier.

Au niveau des médias, le tennis féminin rencontre un gros succès. Est-ce dû aux tenues extravagantes de Venus WILLIAMS ? Ou au jeu féminin plus chatoyant que le tennis masculin ? Le débat est ouvert jusqu’en décembre, si tu as une suggestion…

Mon opinion est que le Badminton féminin mondial dispose d’un nombre important de filles à l’esthétique irréprochable, avec ou sans jupe, avec ou sans short. C’est d’abord au sein de communauté « badminton » que nous devons nous convaincre de l’intérêt de suivre les grandes compétitions. Mais pour l’instant, en Belgique, le badder n’est intéressé que par sa pratique, son petit match, son petit tournoi, pas par le spectacle de son sport.

A remarquer, quand on a doublé son temps de jeu, les filles ne se sont pas plaintes. Les filles sont passés de 2 sets de 11 points (maximum 12 en cas de prolongation) à 2 sets gagnants de 21 points (maximum 30 en cas de prolongation).

 Le double dames est à bon niveau un spectacle total, plus physique, plus technique et plus stratégique qu’un double messieurs. Il y a souvent plus d’intensité émotionnelle dans un simple dames que dans un simple messieurs. Enfin, le mixte est une combinaison parfaite, une osmose stratégie et tactique qu’on ne rencontre que dans le mixte, qu’au badminton. Bref, vive le badminton féminin.