28/05/2013
Changer la politique de formation (FFT)
Réflexion
Jean Gachassin (FFT) : «On va changer la politique de formation»
La Fédération Française de Tennis cherche toujours un successeur à Yannick Noah, dernier vainqueur français d'un Grand Chelem. Le président (Jean Gachassin) annonce un changement d'orientation pour former les futurs champions.
Célébrer la victoire de Noah en 1983 c'est surtout mettre le doigt sur 30 ans de disette du tennis français. Ça vous lasse ?
Avant Noah, on ne parlait que de Marcel Bernard, dernier vainqueur en 1946 ! C'est toujours comme ça. Cette victoire, j'en ai un grand souvenir, que j'avais partagé à Bagnères avec des copains, dont Dédé Boniface, je crois. À l'époque, il n'y avait que quelques pays qui dominaient le tennis, les têtes de série étaient toujours dans le dernier carré. Aujourd'hui, la concurrence est dix fois plus dense et la génération actuelle se heurte à quatre monstres (Nadal, Djokovic, Federer, Murray). Cela fait deux explications à notre désert.
Elles n'expliquent pas tout. Des erreurs stratégiques ont-elles été commises à la FFT ?
À une époque (ndlr : sous la présidence de Christian Bîmes), on n'a construit que des courts en dur dans les Pôles France et les centres de Ligue. Depuis que je suis en place, on y remédie au profit de la terre battue. Et puis, on a longtemps demandé aux jeunes d'être performants très tôt, de gagner en juniors. Les coaches et souvent les parents leur mettaient une pression folle. À 23 ans, ils étaient rincés, saturés, parfois blessés. Bref, finis ! On les avait pourtant longuement chouchoutés.
Quelle est donc la boîte à outils du président de la FFT ?
Le 1er juillet, Arnaud Di Pasquale va prendre ses fonctions de DTN et dévoiler un plan de nouvelle politique sportive. Il va s'articuler autour de quelques points : réinstaurer la notion de jeu et d'amusement dans la formation des jeunes et surtout ne pas exiger d'eux des résultats précoces (classements supprimés avant 12 ans). Des vainqueurs de Roland-Garros à 17-18 ans, ça n'existera plus. Ni en France, ni ailleurs, je pense. Benoît Paire, par exemple, se révèle cette saison à 24 ans. Les directives aux formateurs vont changer.
Il n'y a qu'un seul Français de moins de 23 ans (Guillaume Rufin, 22 ans, 102e) dans les 200 meilleurs mondiaux. Inquiet ?
Non. La densité au haut niveau reste importante. On a 17 Français dans le tableau final de ce Roland Garros. Notre vocation est d'amener les joueurs dans le Top 15-20. Après, un champion, il se fait lui-même, par la volonté, le boulot.
Patrice Hagelauer, son coach en 1983, répète souvent que Yannick Noah n'était pas le plus doué…
Mais il s'était fixé un objectif et il a tout fait pour l'atteindre. Aujourd'hui, seul Tsonga l'a compris. Avec Roger Rasheed, il bosse comme jamais. Physiquement, notamment. Il ne se perd pas dans des tournois mineurs pour prendre de l'argent, par exemple. Gasquet s'est aussi mis au boulot. Cela ne fait pas longtemps. Jean Prat me disait toujours : «Pour être champion, il faut bosser plus que les autres».
…
Recueillis par Cyrille Pomero
Extrait de La Dépèche (France) www.ladepeche.fr/article/2013/05/27/1635136-jean-gachassin-on-va-changer-la-politique-de-formation.html 2/2
Quel est le rapport avec le Badminton Belge ? Sans doute aucun puisque nous n’avons eu, et n’avons toujours pas de badders dans le Top 20 mondial.
Est-on trop impatient avec nos jeunes ? Laisse-t-on suffisamment de places aux jeunes qui pointent le bout du nez sans être encore parmi les meilleurs ?
Pedro VANNESTE n’est jamais été champion dans les catégories inférieures d’âges. François DELVAUX n’était pas le plus fort dans son groupe d’âge. Par contre, Lianne et Yuhan TAN se sont très vite révélés comme les futurs talents qu’ils sont. Mais déjà, tout petit, le travail était là.
La réflexion ou la question est : La pyramide de formation est suffisamment large pour pouvoir amener la Belgique dans le top européen ? Ne privilège-t-on pas trop vite l’un ou l’autre talent précoce qui raccroche sa raquette avant d’atteindre le sommet. L’esprit trop vite saturé ou parfois le corps meurtri dit stop ! Est-il possible de rejoindre le groupe Elite une fois les études terminées après 23 ans, aucun exemple à ce jour?
Plus le groupe est large, plus la concurrence entre les joueurs servira de « tapis roulant » de la performance, chacun voulant rattraper et dépasser l’autre.
13:41 Écrit par vincent hecquet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : à méditer | Facebook |
31/08/2011
A méditer
A méditer
Si tu veux faire quelque chose, où tu trouves un moyen, ou tu trouves des excuses.
E. Pinda
Combien de fois tu entends des explications alambiquées sur la justification d’une défaite. La salle, la lumière, l’arbitre, les volants… « Pas de chance, manque de jambe aujourd’hui, mes amorties ne passent pas, plus de smash… »
Il est nécessaire de rompre avec un discours négatif qui n’apporte rien. Tu dois regarder vers l’avant. Comprendre ce qui a manqué ; et faire les corrections.
L’adversité doit te permettre de grandir. Si des éléments sont contre toi, l’adversaire, le public, tu as l’impression que l’arbitre même, sont contre toi. Tu dois trouver la capacité morale de faire abstraction et de les prendre comme un simple obstacle à contourner.
Si ce sont tes capacités physiques qui sont diminuées, tu dois trouver dans ta technique, dans ta stratégie, les conditions où ton handicap momentané ne te déforcera pas. Un exemple : une petite blessure à l’épaule t’empêche de frapper fort, clear ou smash performant. Essaye un maximum de concentrer le jeu sur le filet. Utilise ta technique, je suis sur que tu vas te trouver des capacités que tu ignores. Pas convaincu ? Un autre exemple : tu as du mal à te déplacer ? Oblige ton adversaire à attaquer et à smasher, lève sur le centre, tu auras toutes les chances de recevoir un smash sur le milieu.
Si cela ne suffit pas, tant pis, mais au moins tu auras trouvé un outil supplémentaire.
13:11 Écrit par vincent hecquet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : à méditer | Facebook |
22/08/2011
Pourquoi le Sport ?
Réflexion
Pourquoi le sport ?
Les 3 raisons ou motivations que nous font pratiquer un sport sont :
- La Santé.
- La Beauté du Geste.
- La Reconnaissance Sociale.
1. La Santé.
Avec notre système de vie moderne, activités sédentaires, assis la majorité de la journée, au travail, à l’école, dans la voiture, devantla TVou l’ordi, nous avons besoin d’activités physiques. Avec le stress de la vie professionnelle, de ses contraintes et ses frustrations, nous avons besoin de nous défouler, de se lâcher et tout donner physiquement sans trop de retenues. Enfin notre mode d’alimentation, trop riche, provoque cette surcharge de poids qui n’est pas bénéfique à notre santé, diabète, problèmes cardiaques, problèmes articulaires, etc…
La santé a peut-être été un élément de la décision, ou de la décision des parents de mettre son enfant au sport et au badminton en particulier. Cependant, aujourd’hui, la santé n’est plus la raison de notre pratique sportive ou pas la seule.
2. La Beauté du geste.
La recherche du progrès dans un sport est un facteur déterminant de l’assiduité dans une activité physique. Sans répétition, pas de progrès technique. Sans progrès physique, pas de progression technique, pas de meilleure coordination…
La recherche de la perfection technique, la totale maîtrise de son sport est un gros moteur de motivation. Il en va de même pour l’acquisition d’un meilleur contrôle des gestes, pour jouer sans faute, ou apprendre de nouvelles techniques. Dans certains sports, le chrono ou la hauteur de la barre sont les objectifs à atteindre. Dans un sport d’opposition, comme le badminton, ce sont des adversaires à battre, des tournois à remporter, des classements à atteindre.
Le joueur de bad doit fixer ses objectifs à atteindre en termes de maîtrise technique et en termes de performance. Et les renouveler en court de saison pour continuer à progresser.
3. La Reconnaissance sociale.
L’argent dans le sport reste un facteur déterminant de la motivation dans de nombreux sports. Certains athlètes parviennent en quelques années à se créer une fortune. Le badminton n’est pas encore dans ces sports rémunérateurs, même si les joueurs du Top parviennent à en vivre, ils auront besoin une fois leur carrière finie de se reconvertir. Donc l’argent n’est pas l’élément social à rechercher pour le joueur de badminton.
Par contre, les relations sociales avec l’autre constituent un facteur à bien identifier dans la construction du sportif. Lorsqu’on le salue quand il entre dans une salle, lorsqu’on l’applaudit sur le terrain, cela renforce l’image positive qu’il a de lui-même. Il partage avec d’autres les mêmes aspirations, les mêmes envies, les mêmes sensations, il fait bloc avec son partenaire, il crée un esprit de groupe avec ses équipiers de club. S’il devient meilleur, il sera recherché comme partenaire. Il pourra jouer avec les meilleurs joueurs du club, faire partie de « la sélection » (équipe de club, district, ligue, nationale). Tout cela renforce la confiance en soi, l’autosatisfaction, le mieux être intérieur.
Maintenant, cette reconnaissance sociale peut devenir un frein pour devenir un meilleur badder. Exemple : Je suis un des meilleurs dans ma catégorie. Je joue très souvent les finales ou demi-finales en tournoi. Les autres joueurs recherchent ma compagnie. Si je monte de catégorie, je vais perdre mes partenaires. Je ne serai plus un des meilleurs de ma catégorie. Peut-être que je ne saurai plus faire les mêmes compétitions que mes amis ? Je devrais sans doute m’entraîner plus mais je ne dispose pas de temps supplémentaire. Etc… (voir remarque ci-dessous).
Où se situe ton moteur de motivation ?
Santé, beauté du geste ou reconnaissance sociales ?
Fixe tes objectifs pour la nouvelle saison. Tes objectifs techniques, physiques et de performance !
Bonne saison à tous.
remarque : Ce paradoxe devrait être pris en compte par la fédération pour créer une situation plus favorable où progresser ne devient plus une sanction !
Une solution : autoriser et favoriser l’organisation de tournoi mélangeant les catégories. Par exemple : A et B1, ou B2 et C1. Regrouper les catégories quand le nombre d’inscrits est insuffisant, comme cela se fait beaucoup en France.
14:49 Écrit par vincent hecquet | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : à méditer | Facebook |
16/08/2011
A méditer
Coaching mental.
Si vous pensez que vous êtes battu, vous l’êtes.
Si vous pensez que vous n’osez pas, vous n’oserez pas.
Si vous gagner, en pensant ne pas le pouvoir,
Il est presque certain que vous ne le pourrez pas.
Si vous croyez que vous allez perdre, vous êtes vaincu.
Parce qu’au début de l’existence, nous découvrons
Que la volonté d’une personne engendre le succès
Tout dépend de son état d’esprit.
Si vous croyez que vous êtes inférieur, vous l’êtes.
Vous devez penser grand pour vous élever.
Vous devez avoir confiance en vous,
Avant même de gagner un prix.
La dure bataille de la vie
Ce ne sont pas toujours les plus forts
Ni les plus rapides qui la gagnent,
Mais l’homme qui tôt ou tard remporte la victoire
Est celui qui pense qu’il en est capable.
Walter D. Wintle ("The Man who thinks he can")
If you think you are beaten, you are;
If you think you dare not, you don’t.
If you’d like to win, but think you can’t
It’s almost a cinch you won’t
If you think you’ll lose, you’re lost,
For out in the world we find
Success begins with a fellow’s will;
It’s all in the state of mind.
If you think you’re outclassed, you are.
You’ve got to think high to rise.
You’ve got to be sure of yourself before
You can ever win a prize.
Life’s battles don’t always go
To the stronger or faster man;
But sooner or later the man who wins
Is the man who thinks he can.
Lors des week-ends d’entraînement que je donnais aux juniors dans les années 90, il y avait régulièrement une séance de « mental training » où les aspects psychologiques du sport étaient abordés. Ce petit texte sur la confiance rappellera des souvenirs à quelques anciens.
13:24 Écrit par vincent hecquet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : à méditer | Facebook |