21/07/2007

Rappel santé

Le sport dans la canicule

 

Le sportif est un animal homéotherme. En plein effort, il doit lutter pour ne pas trop s'écarter des fameux 37,2° dévolus à son espèce. Pas facile lorsqu'on roule à vélo, lorsqu'on court ou que l'on dispute une partie de tennis en plein cagnard !

 

ChaleurA l’issue de l’été caniculaire de 2003, les autorités ont lancé de grandes campagnes sur les dangers de l'hyperthermie et sur les mesures de prévention à respecter. Ces messages ciblaient principalement les nourrissons et les personnes âgées. Oubliant au passage un troisième groupe particulièrement vulnérable: les sportifs. N'importe quel sport pratiqué dans la chaleur ajoute les calories produites par l'organisme à celles de l'environnement, ce qui pose un véritable problème lorsque la température extérieure (ou intérieure non climatisée) est élevée et que l'humidité de l'air empêche l'évaporation de la sueur. Les capacités de refroidissement du corps sont parfois dépassées. La température grimpe alors et il n'est pas rare de relever, à la fin d'une séance un peu intense, des fièvres de l'ordre de 39° chez un cycliste ou un coureur à pied! Parfois plus.

 

L’été meurtrier

Le danger croît évidemment avec la durée des épreuves. Le marathon est donc en bonne place parmi les sports posant problème. Comme il s'agit d'un effort long et constant, il est possible de corréler assez finement les chronos des meilleurs champions et les conditions de course. Au-delà de 25°, le maintien de l'homéothermie devient de plus en plus problématique. Autrefois, les règlements précisaient qu'un marathon ne pouvait pas démarrer si la température dépassait les 28°. Cette contrainte n'apparaît plus dans la nouvelle législation. L'an passé, on a donné le départ de l'épreuve lors des Jeux de la francophonie au Niger alors qu'il faisait 38°! En 2005, le marathon du Mont Saint Michel en France a été interrompu trois heures après le départ pour cause de canicule. Entre-temps, un coureur avait trouvé la mort et des dizaines d'autres avaient abandonné. Lors du dernier marathon de Paris, on est passé tout près de la catastrophe avec des abandons en série: diarrhées, vomissements, et même deux arrêts cardiaques chez des coureurs manifestement en état de surchauffe que les secouristes ont réussi à sauver à l’aide de défibrillateurs.

 

Avis au législateur

La course à pied n’est pas seule concernée. Toutes les disciplines d’extérieur doivent faire face au problème posé par le réchauffement climatique. Or la plupart des grandes organisations sportives ne disposent pas d’un règlement qui permet de faire face aux grosses chaleurs. Il est arrivé, par exemple, que des matchs de Coupe du monde de football se déroulent dans la canicule sans aucun changement au règlement sinon l'autorisation de se réhydrater en cours de partie et pas seulement à la mi-temps. Même topo en triathlon, en cyclisme, en tennis (sauf à l’Australian Open) ou en hockey sur gazon. Si l’on veut éviter les accidents, il faudra impérativement adapter l’arsenal juridique pour mieux tenir compte des impératifs physiologiques. Quelques degrés de plus ou de moins suffisent parfois pour conférer un enjeu vital à la question du refroidissement.

 

17/07/2007 – e-sante.be - Gilles Goetghebuer

http://www.e-sante.be/magazine/article.asp?idarticle=7064&idrubrique=973&&urlnew=0

 

Prudence si tu veux t’entraîner sous la chaleur. En cas de forte chaleur, emploie le même horaire que les Indonésiens. Ils s’entraînent le matin (7h-9h, max. 10h) puis en fin de journée (17h-18h jusque max. 20h). N’entame pas ton capital santé.

07:41 Écrit par vincent hecquet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sante |  Facebook |

28/02/2007

Traitement des tendinites par les ondes

Un intéressant article vient d’être publié dans l’excellent Webzine : www.e-sante.be

 

Traitement des tendinites par les ondes

 

La tendinite est une affection assez banale chez les sportifs. Son traitement a connu plusieurs innovations marquantes ces dernières années, notamment grâce à la thérapie dite des ondes de choc extracorporelles.

 

Une histoire de vibrations

Paradoxalement, cette innovation consiste à appliquer aux pathologies tendineuses une méthode plus ancienne appelée lithotripsie et qui consiste, pour les urologues, à casser les petits cailloux dans le tractus urinaire par le biais de puissantes vibrations. On utilise pour ce faire des ondes radiales ou acoustiques. Les premières sont générées par une espèce de stylo dont la pointe vient percuter le tendon. Un matériel relativement bon marché met ce traitement à la portée de quasiment toutes les bourses. Le seul problème, c’est que ces séances de soins ont la réputation d’être très douloureuses.

 

Des ondes qui font des vagues

Il existe cependant une alternative beaucoup plus confortable pour le patient: les ondes acoustiques. Cette fois-ci, on applique une poche d'eau en regard de la zone à traiter. Une impulsion de haut voltage électrique est alors transformée par un système électromagnétique en une onde de choc qui passe à travers une lentille pour percuter la peau et pénétrer ensuite jusqu'à six centimètres de profondeur par ondes successives, un peu comme les vagues créées par un caillou que l'on jetterait dans un étang. Le but est évidemment de "secouer" le tendon et donc de casser les calcifications et les zones fibreuses cicatricielles. Au passage, ces ondes induisent aussi une réaction inflammatoire qui activera la cicatrisation. En général, trois séances sont nécessaires et s'échelonnent en clinique à une semaine d'intervalle. Selon l'intensité du signal électroacoustique, du nombre de chocs, de la forme donnée à la lentille, l'opérateur peut moduler son action. S'il est très rodé à cette technique, la séance qui dure environ dix minutes n'est pas douloureuse.

 

La modernité a un coût

Le hic de cette méthode réside dans le coût plutôt élevé des appareils de la dernière génération. Pour le patient aussi, cette thérapie de choc a un prix. Chaque séance coûte entre 60 et 80 euros, et à l’heure actuelle, aucun remboursement n’est prévu par la Sécurité sociale. Et voilà comment on se retrouve dans une situation particulière avec deux types de traitement: l’un qui fait mal au tendon, l’autre au porte-monnaie.


Gilles Goetghebuer, journaliste santé - 27/02/2007

 

Masterbad a demandé conseil à Benoït PIRSON (bc Loverval), un praticien d’expérience :

Benoît Pirson :

J’ai lu l’article, je connais bien cette technique. J’ai fais mon mémoire en son temps sur la tendinite et je dois dire que cette nouvelle thérapie pour soigner les tendinites et surtout chez le sportif  fonctionne extrêmement bien (je l’utilise).C’est vrai qu’elle est douloureuse  mais a un effet fibrinolytique (casser les calcifications) indéniable.

 

Je pense à l’adresse de tes lecteurs badder qu’il  faut  insister sur « Comment éviter la tendinite … »

GRETHER_NICOLE

L’hygiène sportive et nutritive est super importante. Ne pas la respecter engendre très vite des pathologies difficiles à soigner dont la tendinite.

1. S’hydrater correctement et pas seulement pendant la pratique de son sport, c’est-à-dire de L’Eau entre les pratiques sportives et éventuellement des boissons hydratantes pendant l’effort sans pour cela oublier l’eau…

 2. Eviter les causes extrinsèques c’est-à-dire les lésions provoquées par des erreurs techniques ou par la répétition d’un même geste. Sans oublier le matériel utilisé (tension de la raquette ou raquette trop rigide)

3. Durant l’entraînement, tenir compte de l’importance de progressivité, de l’intensité, et de la répétition.

13:53 Écrit par vincent hecquet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sante |  Facebook |