03/06/2008

Interview – Opinion

« La Ligue en danger » : Robert Mathieu, ancien trésorier.

A l’issue de l’Assemblée Générale de la Lfbb qui a entériné la démission de Robert Mathieu, donnée en début saison 2007-2008. Masterbad a voulu en savoir plus.

Robert MATHIEU est membre fondateur de la Lfbb, déjà actif à la Fédération Belge de Badminton, en 1978 lors de la scission de la Fédération en deux Ligue, Robert devient son trésorier général. C’est donc 30 années consacrées à la gestion financière de la Lfbb et la gestion administrative avec son épouse Marlène LAZARD. Robert Mathieu a également tenu le poste de vice-président, et pendant quelques années, il a mené la commission entraînement qui lui a permis d’accompagner en compétitions à l’étranger les équipes Lfbb jeunes et seniors.

Si des soucis de santé, dont les conséquences sont une cécité progressive, sont les motifs de sa démission. Moins officiellement, c’est un homme dégoûté que Masterbad a rencontré.  

Dès notre prise de contact, nous rencontrons un homme en colère. « Je suis dégoûté, les trois anciens démissionnent parce qu’ils sont dégoûtés » (Robert Mathieu, Henri Breban, Robert Burczyk).

badminton amateurs
 

Si le badminton progresse, nous dit Robert Mathieu, il ne progresse pas dans sa gestion. Il ne veut cependant pas mettre sur la place publique les reproches qu’il adresse à l’équipe actuelle de la Lfbb.

Le programme de gestion des membres : 25.000 euros pour un programme qui n’est pas prêt ? Robert se demande si un appel d’offre a été fait comme le demande la communauté française pour une dépense supérieure à 7.500 euros.  

Avec la déclaration de Carole DEFRAITEUR sur la durée probable de son nouveau mandat, Robert Mathieu déclare que « La Ligue est en danger ».

Carole n’ira pas jusqu’au terme de 4 ans de son mandat de présidente, elle a annoncé qu’elle pourrait remettre son siège en fin de saison prochaine. Robert craint un scénario « tous changer et partir ».

Carole Defraiteur a annoncé à l’assemblée des clubs qu’elle avait pour objectifs le programme de gestion des interclubs, la gestion des membres et le triple classement. Elle devrait arriver à ses fins.

Améliorer, ça ne veut pas dire changer, nous dit Robert Mathieu. On l’aura compris, les « anciens » ont plus l’impression d’avoir assisté avec l’arrivée des nouveaux administrateurs à une révolution de palais. Pas ou peu écoutés, sans moyen d’action et mis en minorité, ils ont préféré sortir. Le temps nous dira si le Badminton francophone en souffre ou au contraire, y a gagné quelque chose. Du point de vue relationnel, c’est forcément une perte.

14:31 Écrit par vincent hecquet | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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