27/09/2005
Forum
Une longue réaction à propos de « enfoncer le clou » de Dominique Leclere
La traduction du texte est en premier commentaire – Merci à Karin pour son aide.
Reaktie op het artikel van mijnheer Leclere
Wij zitten ( als ouder) reeds 10 jaren in het badminton circuit (nationaal en internationaal ). Deze reaktie is GEEN persoonlijke aanval tegen de zoveelste goedbedacht kritiek van een trainer die het weer eens wil veranderen, noch tegen de aanpak van de familie Tan .We zijn ook geen spreekhuis voor de VBL! We hopen dat onze ervaringen andere toppers in spe een hulp mogen zijn bij het nemen van de vele hindernissen in hun carriere. Of je het systeem volgt of niet, er zijn vele gelijkenissen tussen de familie tan en de onze .De meest doorslaggevende factoren om een topper te worden zijn volgens onze ervaring :
1 - TALENT-ERKENNIG: dit moet reeds op jeugdige leeftijd -10 jaar geleden stonden we er alleen voor. Men kan pas als -16 jarige naar de nationale training. Deelname aan een internationaal jeugd tornooi zoals OLVE, werd ons afgeraden:”ge kunt daar niks gaan doen”(dixit ex - nat - coach E.D.M!) Het was veelzeggend voor de toengevoerde jeugd werking dat men als 11 jarige in de finale Dame Enkel in OLVE tussen de 2de en 3de set gecoacht moest worden door een Belgische scheidsrechter!! Daarna hebben we contact opgenomen met buitenlandse jeugdtrainers en zijn naar een Nederlandse club gegaan met een goede jeugdwerking.
2 - OUDERS: die in het talent geloven. Is een factor die dikwijls botst met de federatie maar die onmisbaar is, zowel financieel als logistiek. We werden voor gek uitgemaakt toen we in die tijd 25.000km/jaar allen voor de badminton reden !
3 - TRAINING – SPARRING -INT. JEUGDTORNOOIEN:
Dit hebben wij en de familie Tan in dezelfde Nederlandse club gezocht. We hebben moeten vechten opdat de federatie het beland van deze “desertie” inzag .Goede jeugdtrainers en sparring partners zijn we in het buitenland moeten gaan zoeken. Wedstrijdervaring wordt opgedaan in buitenlandse provinciale, nationale en international tornooien .Toen reeds zagen we het grote verschil met leeftijd genoten : een enorme achterstand qua tactiek. Onze “jeugdtrainers op papier”, zonder internationale ervaring konden de nu nog steeds voelbare achterstand van onze betere jeugdspelers niet opvangen.
De bereikte resultaten op die jeugdtornooien zijn een barometer voor de toekomstkansen van Belgische Toppers. Minstens 1ju per week training als jeugdspeler moet resulteren in een ½ of Finale plaats op grote internationaal jeugdtoernooi. Zoniet, blijf dan badmintonnen voor uw plezier maar koester geen ambities voor latere spraakmakende resultaten op de Belgian Open.
Dagelijkse training en op stage gaan in Indonesië (Tan) ofwel naar de badmintonschool gaan ( voor iemand die geen papa trainer heeft) is en stap in de goede richting. Wij en ook de familie Tan hebben gekozen voor kompetitie in Nederland en later bij de senioren in Frankrijk (ook Tan).
4 - KARAKTER
Vele spelers haken af op hun 18 jaar strakke – slechte verstandhouding trainer. Alleen getalenteerde en gemotiveerde spelers gaan door. Topsport is perfect te combineren met hogere studies, zelfs universitaire vb : 4 x per week naar Antwerpen ( 4 x 3 u) voor training ( 4 x 2u) toch nog 5 jaar na elkaar 1stre zittijdslagen. Dit vraagt organisatie en doorzetting s vermogen van de speler. Akkoord : men maakt niet veel progressie omdat men maar op 75% capaciteit speelt maar een diploma gaat voor!
CONCLUSIE Waar is al die heisa voor nodig ?
Met of zonder systeem, alleen getalenteerde spelers bereiken iets, en wat is dat?? Een hoge plaats op de IBF ranking? Daar komt geen brood me op tafel! Men kan beter zijn energie steken in het promoten van deze mooie sport in plaats van te bekvechten over hoe men al dan niet tegendraads aan het systeem een topper wordt.
Linda Neubourg.
22:46 Écrit par vincent hecquet | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook |
Commentaires
Traduction française Réaction sur l’article de Mr Leclere
Nous sommes (comme parents) déjà depuis 10ans dans le circuit du badminton (national et international). Cette réaction n’est pas une attaque personnelle contre la Xième critique bien pensée d’un entraîneur, qui veut changer « le système », non plus contre la façon de réagir de la famille Tan. Nous ne sommes pas non plus le porte-parole de la VBL !
Nous espérons que nos expériences peuvent aider les futurs joueurs d’élite qui ont des obstacles dans leurs carrières. Que tu suives le système ou non, il y a beaucoup de comparaisons entre la famille Tan et la notre. Les éléments les plus déterminants pour un joueur d’élite sont selon notre expérience :
1 - Talent-Reconnaissance :
Ceci doit se faire du plus jeune âge – il y a 10 ans nous étions tout seul. On ne pouvait seulement aller aux entraînements nationaux qu’à l’age de 16 ans. Participer à un tournoi international comme OLVE, nous était déconseillé. « Tu ne peut rien faire par là ! »(Dixit ex-national coach - EDM !). Cela voulait dire beaucoup pour (les entraîneurs) des jeunes, qui, âgé de 11 ans, arrive dans la finale simple dame à Olve, entre le 2e et le 3e set, il fallait être coaché par un juge Belge !! Apres cela, nous avons pris contact avec des entraîneurs de jeunes à l’étranger et nous sommes allés dans un club Hollandais avec un bon travail avec les jeunes.
2 - Les parents :
Pour ceux qui croient au(x) talent(s). C’est un élément qui se frotte (cogne) souvent avec la fédération, mais qui est indispensable, aussi bien financièrement que pour la logistique.
Nous étions traité comme fous quand nous roulions 25.000km par an, à ce temps là, pour le badminton.
3 – Entraînements – Partenaires - Tournois internationaux jeunes :
Nous les avons, comme la famille Tan, cherché dans ce club Hollandais. Nous avons dû nous battre pour que la fédération comprenne cette désertion. Nous avons cherché de bons entraîneurs et des sparring partenaires à l’étranger. Les expériences des compétitions sont acquises aux tournois à l’étranger, provinciaux, nationaux et internationaux. Déjà à ce moment-là, nous avons vu la différence entre les jeunes de même âge : une énorme retard tactique. Nos « entraîneurs des jeunes sur papier » sans expérience internationale, ne savaient pas accueillir les jeunes joueurs, qui avaient du retard.
Les résultats atteints sur ces tournois de jeunes sont un baromètre pour les chances du futur des élites Belges. Au moins 15 heures d’entraînement par semaine pour les jeunes, doit donner des résultats pour une ½ finale ou une finale aux grands tournois de jeunes internationaux.
Sinon, joue au badminton pour le plaisir mais n’ai pas d’ambition pour des résultats intéressants au Belgian open.
Des entraînements journaliers et aller au stage en Indonésie (Tan) ou bien aller à la badmintonschool (pour ceux qui n’ont pas un papa entraîneur) est un pas dans la bonne direction.
Nous comme la famille Tan, nous aurons choisi pour la compétition en Hollande et plus tard chez les seniors en France (aussi Tan).
4- Le Caractère :
Beaucoup de joueurs avaient à leur 18 ans une tension et une mauvaise entente avec l’entraîneur. Seulement les joueurs talentueux ou motivés continuèrent. Le Topsport est parfaitement à combiner avec les études supérieures, même universitaires : exemple 4 x par semaine à Anvers ( 4 x 3h), pour l’entraînement (4 x 2h), cependant 5 ans pour réussir son grade. Ceci demande de l’organisation et de la persévérance du joueur. D’accord, on ne fait pas beaucoup de progrès parce qu’on ne joue qu’à 75% de ses capacités. C’est d’abord le diplôme.
Conclusion : Pourquoi tout ce ramdam ?
Avec ou sans système, seulement les joueurs talentueux arrivent, et c’est quoi ?? Une bonne place dans le ranking IBF ? Avec ça, on n’a pas de pain sur la table ! On peut mettre son énergie à promouvoir ce sport magnifique, à la place de se battre contre le système pour devenir un(e) élite.
Linda Neubourg
Écrit par : masterbad | 27/09/2005
Répondre à ce commentairetres bon article. Cependant je ne vois pas en quoi il est en rapport avec celui de Dominique Leclere. En effet ce dernier parle plus de l'organisation des entraîneurs, plus que du talent des joueurs.
En Belgique, il y a très peu de joueurs talentueux. Pourquoi? Non seulement parce qu'il y a peu de joueurs tout court, mais également parce que les talents ne sont pas détectés, soit pas développés (tout le monde n'a pas la chance d'avoir des parents motivés et assez fous pour prendre le risque énorme de miser sur une carrière sportive qui peut finir à l'eau apèrs une blessure - Voyez Elke Biesbrouck), soit encore laissés de côté, où dégoûtés. Voyez pour exemple le cas Nils Gosset, talent lui aussi au niveau belge, volontairement mis sur la touche par la ligue et une grosse suspension de 2 ans, alors qu'il aurait peut etre été plus utile d'ouvrir le dialogue avec ce dernier et de chercher des solutions plus "sociales" pour le réintégrer et éviter de tels débordements. Voyez encore Fabian Languy, champion -17 dans les 3 catégories et dans les bonnes places de tournois dans les pays limitrophes, qu'on a refusé de toute sélection car il ne pouvait se rendre chaquie mois à Waremme (ce qui est logique quand on habite tournai). Je pense aussi à Sophie Laguesse, qui, si mes souvenirs sont bons, avait en -11 gagné un grand tournoi international à Hoensbrouck en simple, et poussait les meilleures danoises aux 3 sets, et que l'on a dégoûté, comme tant d'autres.
Que vont devenir les jeunes joueurs prometteurs actuellement en -13, -15? Vont-ils tomber dans l'oubli? Je n'ai pas de souci pour Lianne TAN, que son père aidera encore longtemps, mais pour les Snoeck, Elst, Janssens?
L'avenir dira si nous avions raison... ou non.
Écrit par : | 27/09/2005
Répondre à ce commentairereaction In voorgaande artikels vind ik veel stof tot discussie. Een aantal zaken zijn evenwel gelijklopend en het is inderdaad een gegeven dat in badminton (ook in andere sporten) het prille succes van de jeugd recht evenredig is met de inzet en investering van de ouders. Als ouders van Jelske Snoeck zijn wij steeds heel erg bereid geweest haar zoveel mogelijk te steunen in het beoefenen van haar sport. Ook wij hebben, na een jaar topsportschool, gekozen voor een "eigen" weg. Wij hebben echter niet de badmintonkennis van papa Tan.wij kunnen dus niet anders dan op zoek gaan naar trainers die bereid zijn Jelske verder te begeleiden. Tot vorig seizoen waren dat Piet Benoit en Ine Declerck die in samenspraak met elkaar Jelske onder hun hoede namen. Door omstandigheden buiten ieders wil om, kan dit niet meer. De trainingsfrequentie van Jelske is nu beperkt tot 2 x 1,5u per week.
Ook de wekelijkse dubbeltraining met Janne Elst door Addy Regelbrugge viel door gezondheidsredenen weg. Om toch de trainingsfrequentie min of meer op peil te houden, ga ik zelf met haar trainen. Helaas ben ik geen badmintontrainer maar een basketbaltrainer. We spelen nu éénmaal in de week basketbal. Ze vindt het leuk en ze doet het goed. Misschien schrijven we haar in in een basketbalclub ?
Om internationaal te presteren in min of meerdere mate is 3u training per week helaas totaal onvoldoende. Aan de klaagmuur staan heeft geen zin en oplossingen zijn er niet. Conclusie : Jelske doet aan sport, ze maakt heel mooie momenten mee, ze heeft veel sociaal contact en houdt er mooie en respectvolle vriendschappen aan over. Dit alleen verantwoort de vele uren tijdsinvestering, de vele kms en het kostenplaatje en zoals iemand in bovenstaand artikel zegt : we zien wel wat de toekomst brengt. En tot mijn grote spijt als ex-sporter moet ik nu veel mensen gelijkgeven, zeer tegen mijn zin : het is maar badminton.
Arseen Snoeck
Écrit par : arseen snoeck | 28/09/2005
Répondre à ce commentaireEnfoncer le clou! Je tiens à remercier Madame Neubourg (qui après déduction est certainement la maman de Nathalie Descamps) pour son témoignage.
Elle montre bien toutes les difficultés, tous les obstacles que Nathalie a du surmonter avec l'aide de sa famille pour parvenir à son niveau actuel:
1) Incompréhension de sa Ligue, de ses entraîneurs...
2) Recherches personnelles de solutions pour progresser malgré tout: entraînements en Hollande, sparring partners étrangers, tournois à nos frontières et à leurs frais...
3) Priorité absolue aux études (on joue et on s'entraîne à 75% de ses capacités et c'est d'abord le diplôme)
4) Lucidité sur l'avenir d'une carrière en badminton ("avec ça, on n'a pas de pain sur la table")
5) Lucidité sur le niveau belge (le baromètre = les résultats dans les tournois internationaux de jeunes)
Tous ces éléments dévoilés corroborent bien l'analyse que j'ai faite dans mes précédentes interventions et qui concernent de nombreux joueurs de chez nous.
Cela signifie aussi qu'il est plus que temps de venir en aide à nos jeunes joueurs en développant les possibilités d'entraînement dans nos Districts respectifs et dans toutes les catégories d'âge jusqu'à nos seniors étudiants (création de pôles espoirs et de pôles de développement: voir mon rapport de février).
On ne peut pas demander aux parents de nos joueurs de faire eux aussi 25.000 kms par ans et d'ouvrir sans cesse leur portefeuille pour pallier les carences actuelles de la Ligue.
Cela veut dire aussi que notre organisation doit être souple, proche, flexible et tolérante vis-à-vis des possibilités et des capacités des joueurs.
Cela signifie enfin que nos objectifs doivent en priorité se situer à un niveau national.
Encore merci Madame Neubourg!
Je remercie également Henk Tan pour son témoignage précédent et qui nous éclaire de la même manière.
Écrit par : Dominique LECLERE | 28/09/2005
Répondre à ce commentaireReaction As Dutch and French have been used for this post, I choose to react in English. This is a good thing to underline the international caracter of badminton. If anyone has a problem understanding my reaction, feel free to mail me. Je me debrouille en français en ik ben Nederlandstalig.
First and for all I would like to express my admiration for Linda, Henk, Arsène, all parents of young badders.
I love to see Nathalie, Yuhan, Lianne, Jelske, Kjel... and all the others play. As a father of a young badder I enjoy to see my son grow in his sport.
I can only broadcast one message to the governing organisations: invest in young players. Provide them with the opportunities.
In comparison with other countries, we are poor as far as badminton goes. This is not a negative critisism.
Invest in trainers and support them as well, we need them.
Linda & others: thanks for sharing this information.
Écrit par : Peter Beyen | 22/10/2005
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