05/06/2005

interviews - le document

Bravo Régine Wilmotte,

 

Régine poursuit des Etudes en communication à Louvain-la-Neuve. Dans le cadre d’un travail de fin d’année, elle a réalisé un petit reportage audio sur le badminton. Quelques membres du club de Grace ont été interrogés mais aussi des joueurs du CFES et leur entraîneur Rainer Diehl.

Je te livre l’interview de Rainer Diehl réalisée par Régine, de mon côté, j’y ai renoncé, depuis décembre, j’attends sa réponse.

 

Lien : http://fou-de-bad.skynetblogs.be/?date=20050604&number=1&unit=months#1206700

L’enregistrement est dans la colonne de gauche

 

Rainer est interrogé par Régine sur la formation CFES et sur le badminton en Belgique francophone.

 

Rainer Diehl :

« Si on est jeune, on commence dans le loisir parce que le plaisir est vraiment la base. Nous sommes un sport semi professionnel. On doit être capable de faire l’étude et le Top Sport. Peut-être dans l’avenir, on vient changer la salle pour avoir encore de meilleures conditions. Il est important que dormir (l’internat), l’école et la salle soient le plus proche possible. Cela (me) donne tout de suite du temps pour avoir des conversations avec eux (les jeunes du Cfes). C’est ce qu’il manque pour le moment.

Dans des pays comme l’Allemagne, les jeunes viennent déjà formés, parce que les clubs ont de bons entraîneurs, les clubs s’investissent. Les jeunes en Allemagne sont capables de faire un choix pour ou contre le Top Sport entre moins de 17ans et moins de 19ans. Et chez nous, c’est après moins de 19. Cela veut dire qu’on a déjà un retard d’au moins 2 ans.

En Belgique, on commence à construire la chose. Cela veut dire réussir au moins une fois les Jeux Olympiques. Si on regarde les autres pays, il y a moins de doute qu’on peut gagner sa vie (avec le badminton). Les seuls exemples que nous avons, c’est David JACO et Frédéric MAWET. Frédéric a un contrat avec la Communauté (française), pour David nous n’avons pas encore trouvé une solution. »

 

Le message à retenir :

Il reste un gros espoir pour la Belgique si les clubs prennent en main leur rôle, c’est-à-dire la détection, la formation et l’encadrement de nos jeunes et « élites ». La Ligue ou le CFES doivent être là pour pousser plus loin ceux qui le souhaitent, pour aider ceux qui rêvent d’olympisme comme le disent les jeunes du Cfes. Nous avons un déficit côté club, peut-être pas pour la détection mais sûrement pour la formation. L’accueil n’est pas tout, ce n’est que le début.



21:29 Écrit par vincent hecquet | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

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