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Aisf – Mons – 4 octobre 2009

Première journée des juges et arbitres.

L'AISF (Association Interfédérale du Sport Francophone) organise sa première journée des juges et des arbitres lors de l'Ethias Trophy de Mons le dimanche 4 octobre de 8h30 à 14h00.

Au programme:

·         Comment les jeunes juges et les jeunes arbitres appréhendent-ils les différents métiers liés à l'arbitrage?

o    par Thierry Fagnoul (arbitre national de rugby),

o    Alain Antoine (arbitre national de badminton),

o    Renaud Geller (arbitre international de basket), Jean-Philippe Dercq (arbitre international de tennis).

·         Comment gérer l’agressivité des joueurs et des spectateurs sur le terrain et aux alentours?

Quelle attitude nos officiels doivent-ils adopter afin d’être le plus crédible possible face aux clubs, aux joueurs, aux dirigeants et aux supporters,…? par Claude Bourdouxhe (arbitre national de football).

·         Hygiène de vie : Comment gérer son alimentation afin de pouvoir être en pleine possession de ses moyens lors des rencontres? par Serge Pieters (diététicien du sport).

A partir de 14 heures, les participants auront la possibilité d’assister GRATUITEMENT aux matches du Tournoi de L’Ethias Trophy de Mons.

Renseignements et inscriptions : Pascale Delauw : 02/650 42 65 - pascale.delauw@aisf.be

Bulletin de participation sur le lien : http://www.aisf.be/info-arbitres/page_news.php?id=607

Tarif : 30 € (repas compris)

Lieu : Ethias Trophy de Mons (Lotto Mons Expo) - Avenue Thomas Edison, 2 - 7000 Mons

Pour le badminton, on peut dire qu’un mouvement est amorcé depuis quelques années à la LFBB. Beaucoup de jeunes suivent la formation d’arbitres, la création de différents niveaux, arbitres nationaux, Ligue et de district leur a permis de s’engager sans devoir y consacrer trop de temps. Par contre, le niveau national et international demande un investissement personnel relativement important. Si un minimum de prestations ne sont effectuées dans l’année, l’accréditation se perd.

Pour ce qui concerne le second sujet, certains comportements déviants sont malheureusement à constater, même d’un sport comme le Badminton. Le week-end dernier aux Pays-Bas, un carton rouge a été adressé « pour blasphème ». Sous doute la qualification prêtera à discussion, le nom de Dieu (dieu) n’a rien à faire sur un terrain, pas plus que les noms d’oiseau. Comme pour beaucoup de choses, il faut mettre des limites claires et que ces limites soient appliquées de la même manière par tous les arbitres.

Nous avons des arbitres ou Juge-Arbitres permissifs, ou parfois laxistes. Le laisser-faire, laisser-aller, « je ne veux pas de problème », est la règle. D’autres feront preuve de « flexibilité », présentant des arguments en faveur du déroulement de la compétition. Mais on voit déjà ici que les limites, les frontières deviennent plus floues. Je pense aux tenues vestimentaires, le comportement sur et hors terrain, les horaires, les sanctions.

Quelques exemples vus ou entendus la saison dernière :

Tenues : les règlements ont été modifiés à l’AG de mai 09. Nous avons tous vu des tenues qui n’avaient rien à voir avec des équipements de joueurs de Bad. Un bermuda à carreau est-il autorisé? Jouer en « marcel » est du plus grand chic!

Comportement : Est-il normal de baisser son pantalon et montrer ses fesses dans une salle de sport ? Est-il normal de monter sur un terrain et déposer sa bière trappiste à côté de son sac ? Peut-on laisser un badder fracasser sa raquette contre un mur sans le(la) rappeler  à l’ordre ?

Le respect des règles fait partie de la bonne éducation.

Les parents ne sont pas toujours irréprochables dans leur attitude, il n’est pas utile de transmettre son stress au petit qui est sur le terrain. Il n’a pas besoin de votre agressivité, seulement de votre soutien et de votre amour, que les choses tournent à son avantage ou pas. Vous n’êtes pas en guerre contre l’adversaire. Pensez pour votre enfant en terme de performance et pas en terme de résultats.

En clin d’œil, le dernier sujet devrait être élargi : comment passer moins de temps à la buvette et plus dans la salle ? Oups ! Désolé ça m’a échappé. Tu vois, parce qu’un ou deux dépassent la frontière, on pense que c’est la généralité. Ce qui n’est bien sûr pas le cas. Fixons de limites connues et acceptées par tous. Si elles ne sont pas justes, améliorons-les ensemble.