26/08/2005
Cannabis prudence
Dopage et Cannabis
Théorie : Les propriétés sédatives et anxiolytiques du principe actif du cannabis, le delta-9 tétrahydrocannabinol (THC), sont connues depuis des millénaires. Au niveau neuronal, il induit une diminution intracellulaire du potassium et une augmentation du calcium. Cela se traduit par une altération des capacités d'exocytose de certains neurotransmetteurs, dont le glutamate. Par ailleurs, il est désormais bien établi que les zones du cerveau dans lesquelles le THC exerce ces effets sont les mêmes que celles où agissent les médicaments sédatifs et les bêtabloquants, substances également utilisées dans la pratique du dopage.
Les propriétés sédatives du cannabis sont recherchées par les athlètes pour favoriser l'endormissement, un souci majeur pour ces sportifs de haut niveau. Dans les disciplines sportives nécessitant un état de relaxation important au cours de la compétition, ce qui est le cas pour tous les sports d'adresse (tir, équitation, etc.), les propriétés anxiolytiques du cannabis sont également très attractives. En conséquence, et bien que le cannabis puisse être responsable d'une diminution des performances biomécaniques, il est utilisé par les sportifs de haut niveau pour son aptitude à améliorer les performances psychologiques ; il est donc logique qu'il soit proscrit au même titre que certaines classes de médicaments destinés à se substituer aux méthodes naturelles de préparation psychologique.
Tu es en charge d’un groupe adolescents ou jeunes adultes, reste attentif au phénomène, cela te concerne !
En 2003, sur les 730 contrôles passés en Communauté française de Belgique, 50 cas positifs étaient enregistrés dont près de la moitié, vingt-deux très exactement, pour consommation de cannabis. Pour la LFBB, 2 cas positifs ont été enregistrés, je n’ai pas les données VBL.
En France, à 17 ans, la plupart des jeunes Français ont déjà testé l’alcool, le tabac, le cannabis ou l’ecstasy... Une enquête de l’OFDT, rendue publique le 6 juillet 2005, trace le portrait, région par région, de ces usages de produits psychoactifs à la fin de l’adolescence.
L’enquête de l’OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies) a été réalisée auprès de 27.000 jeunes de 17 ans. Parmi les faits marquants de cette enquête, les adolescents boivent de plus en plus d’alcool depuis 2000, et cet usage est surtout masculin. Quant au cannabis, il est consommé régulièrement par 7% des filles et 16% des garçons de 17 ans.
La consommation de cannabis reste détectable jusqu’à 6 semaines après
La consommation n'est pas interdite par la loi belge (mais bien la détention, production et vente). Par contre du côté des communautés, c’est la lutte anti-dopage qui est active. Le Comité Olympique International et
Info : http://www.dopage.be/HTML/cannabis.html
En cas de « problème », si le dopage est pénalisable, du point de vue badminton, ils seront tes juges.
LFBB - COMMISSION MEDICALE ET DOPAGE : Médecins : Vandenheede Anne et Minooee Saberi Kambiz - Membres : Canart Louis - Coomans Frédéric - Defraiteur Carole
VBL - ??
12:54 Écrit par vincent hecquet | Lien permanent | Commentaires (5) | Facebook |
Commentaires
Cannabis et sport Je crois que tout sportif de bon ou haut niveau doit savoir que la cannabis peut lui faire encourir une suspension pour dopage, et par-là même garder ses distances avec la fumette. Personnellement, je pense que le cannabis n'est pas du tout un bon adjuvant pour un joueur de badminton, je pense que les conséquences d'une telle prise sur le jeu développé sont plutôt néfastes...Mais bon, un sportif conscienscieux doit être vigilant et savoir prendre ses responsabilités en restant clean.
Ce qui me chiffonne, c'est de voir que la Communauté Française dépense de grosses sommes d'argent pour faire des contrôles sur n'importe quel sportif (surtout niveau loisir), et qu'elle brandit fièrement les résultats: "on a trouvé des dopés!". Quelle poudre aux yeux du public que d'essayer de faire croire qu'un joueur de badminton de loisir se dope, alors que son seul tort est d'avoir tiré sur un joint (ce qui n'est pas illégal aux yeux de la loi) un soir de beuverie, de sortie ou même pas, et ce peut-être un mois auparavant? Le vrai dopage, celui qui met en danger la vie des sportifs et fausse le jeu (ce jeu que les amateurs aiment tellement) ne se trouve-t-il pas ailleurs? Est-ce que ces contrôles ont la moindre fonction préventive? En début de saison par exemple, les joueurs avaient-ils reçu une brochure de la Comm. Fr. expliquant les effets dopants ou délétères de certaines substances?
Il y a beaucoup à faire en matière de prévention du dopage, mais je nai franchement pas l'impression que l'on s'y prend de la bonne façon. Vous ne trouvez pas cela dommage?
A bientôt
François
PS: je réitère ma demande, quelqu'un aurait-il l'adresse e-mail de Maude Galoy? Merci
Écrit par : François | 26/08/2005
Répondre à ce commentaireCanne à bise Ce sont vraiment des pia d'mes couilles à la Communauté FrançaiseQu'ils contrôlent d'abord les sportifs de haut niveau, style aujourd'hui au Memorial Van Damme... Là ils trouveront de vrai dopés...
Écrit par : M.J Perec | 26/08/2005
Répondre à ce commentaireouai, au lieu de sanctionner fabrice vervoir et renaud schoos, B2, qui font du bad récréant!
Écrit par : | 26/08/2005
Répondre à ce commentairehic Ils sont B1 je rectifie...Tout à fait d'accord François
Écrit par : Bru | 28/08/2005
Répondre à ce commentaireQui est l'espèce de trou de balle qui cite des noms sans mettre le sien ??? Tu mérites 4 baffes dans ta g...
Écrit par : Nanard | 29/08/2005
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