Bon à savoir :
Tu es sportif(ve) et compétiteur (trice), par conséquent, tu dois informer ton médecin de famille qu’il doit en tenir compte pour tes prescriptions éventuelles.
Même des produits pharmaceutiques couramment prescrits (ex. : Guronsan), un grand nombre de sirops, de pastilles, de collutoires (spray pour la gorge), de suppositoires pour les bronches ou les états grippaux, des pommades figurent sur la liste des produits interdits.
Chaque année, pour soigner un état grippal, une intoxication alimentaire, etc. , les médecins de famille – par manque d’information – prescrivent à des athlètes des produits pharmaceutiques figurant sur la liste des produits interdits.
Les supplémentations (alimentaires) peuvent présenter les mêmes dangers que les carences.
L’emballage et la notice de certains produits interdits ne mentionnent pas nettement qu’ils produisent un résultat positif à un contrôle antidopage.
Méfies-toi aussi de « l’inhalation passive » susceptible de donner un résultat positif à un contrôle antidopage durant quelques jours pour avoir séjourné plusieurs heures dans une aire « enfumée ».
Dans tous les cas, respecte une alimentation saine et variée à l’exclusion de tout régime carencé hypoglycémique ou hypervitaminiques, et de tous compléments alimentaires prescrits par des paramédicaux ou autres lobbies mercantiles
(Jacques Piasenta – extrait)
Ne prenez pas les sprays à la légère !
Le 22 juin 2014, la plongeuse suisse Jessica Favre (20 ans) était contrôlée positive au tuaminoheptane. Enrhumée, elle avait utilisé un spray nasal pour se déboucher le nez. Il faut savoir que ce type de médicament contient souvent des heptamines dont le très prescrit Rhinofluimucil®. Or les heptamines figurent sur la liste rouge des stimulants interdits en compétition. Cette histoire banale rappelle l’importance de lire systématiquement les notices à la recherche de la mention : « L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages. » Pour ne pas l’avoir fait, la jeune athlète a été frappée de 3 mois de suspension. ( Sport & Vie n°151 – Juillet-Août 2015)