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Quelles sont tes motivations pour pratiquer ton sport ?

 

Les 3 raisons ou motivations nous font pratiquer un sport :

  1. La Santé.
  2. La Beauté du Geste.
  3. La Reconnaissance Sociale.

 1. La Santé.

Avec notre système de vie moderne, activités sédentaires, assis la majorité de la journée, au travail, à l’école, dans la voiture, devant la TV ou l’ordi, nous avons besoin d’activités physiques. Avec le stress de la vie professionnelle, de ses contraintes et ses frustrations, nous avons besoin de nous défouler, de se lâcher et tout donner physiquement sans trop de retenues. Enfin notre mode d’alimentation, trop riche, provoque cette surcharge de poids qui n’est pas bénéfique à notre santé, diabète, problèmes cardiaques, problèmes articulaires, etc…

La santé a peut-être été un élément de la décision, ou de la décision des parents de mettre son enfant au sport et au badminton en particulier. Cependant, aujourd’hui, la santé n’est plus la raison de notre pratique sportive ou pas la seule.

 2. La Beauté du geste.

La recherche du progrès dans un sport est un facteur déterminant de l’assiduité dans une activité physique. Sans répétition, pas de progrès technique. Sans progrès physique, pas de progression technique, pas de meilleure coordination…

La recherche de la perfection technique, la totale maîtrise de son sport est un gros moteur de motivation. Il en va de même pour l’acquisition d’un meilleur contrôle des gestes, pour jouer sans faute, ou apprendre de nouvelles techniques. Dans certains sports, le chrono ou la hauteur de la barre sont les objectifs à atteindre. Dans un sport d’opposition, comme le badminton, ce sont des adversaires à battre, des tournois à remporter, des classements à atteindre.

Le joueur de bad doit fixer ses objectifs à atteindre en termes de maîtrise technique et en termes de performance. Et les renouveler en court de saison pour continuer à progresser.

3. La Reconnaissance sociale.

L’argent dans le sport reste un facteur déterminant de la motivation dans de nombreux sports. Certains athlètes parviennent en quelques années à se créer une fortune. Le badminton n’est pas encore dans ces sports rémunérateurs, même si les joueurs du Top parviennent à en vivre, ils auront besoin une fois leur carrière finie de se reconvertir. Donc l’argent n’est pas l’élément social à rechercher pour le joueur de badminton.

Par contre, les relations sociales avec l’autre constituent un facteur à bien identifier dans la construction du sportif. Lorsqu’on le salue quand il entre dans une salle, lorsqu’on l’applaudit sur le terrain, cela renforce l’image positive qu’il a de lui-même. Il partage avec d’autres les mêmes aspirations, les mêmes envies, les mêmes sensations, il fait bloc avec son partenaire, il crée un esprit de groupe avec ses équipiers de club. S’il devient meilleur, il sera recherché comme partenaire. Il pourra jouer avec les meilleurs joueurs du club, faire partie de « la sélection » (équipe de club, district, ligue, nationale). Tout cela renforce la confiance en soi, l’autosatisfaction, le mieux-être intérieur.

Maintenant, cette reconnaissance sociale peut devenir un frein pour devenir un meilleur badder. Exemple : Je suis un des meilleurs dans ma catégorie. Je joue très souvent les finales ou demi-finales en tournoi. Les autres joueurs recherchent ma compagnie. Si je monte de catégorie, je vais perdre mes partenaires. Je ne serai plus un des meilleurs de ma catégorie. Peut-être que je ne saurai plus faire les mêmes compétitions que mes amis ? Je devrais sans doute m’entraîner plus mais je ne dispose pas de temps supplémentaire. Etc… (voir remarque ci-dessous).

 

Où se situe ton moteur de motivation ?

Santé, beauté du geste ou reconnaissance sociales ?

 

Fixe tes objectifs pour la nouvelle saison. Tes objectifs techniques, physiques et de performance !

 

Bonne saison à tous.

Ce paradoxe devrait être pris en compte par la fédération pour créer une situation plus favorable où progresser ne devient plus une sanction !

Une solution : autoriser et favoriser l’organisation de tournoi mélangeant les catégories. Par exemple : A et B1, ou B2 et C1. Regrouper les catégories quand le nombre d’inscrits est insuffisant, comme cela se fait beaucoup en France.

Maintenant avec le triple classement, une partie de cet handicap semble gommé, mais il ne résout pas tout.

Article paru sur masterbad.skynetblogs.be en août 2011